«A beautiful life» C'est nunuche, mais ça cartonne sur Netflix!

Un film qui met en scène un pêcheur torturé qui devient chanteur à succès? C’est la nouvelle comédie romantique qui cumule des vues sur Netflix. En provenance du Danemark, elle aurait pu réchauffer un glaçon et faire fondre nos cœurs. Sauf que…

Moi qui adore les histoires de chanteurs talentueux mais méconnus qui se révèlent par un coup de chance (merci le destin), je suis tombée sous le charme du pitch de « A beautiful life ».

Elliott est pêcheur, il galère toute la journée pour un salaire de misère et gratte sa guitare les soirs de déprime avec un pote dans les bars de son coin perdu. Comme de par hasard, un de ces soir-là, son ami ne parvient pas à tenir son rôle de chanteur. Ne voilà-t-il pas qu’Elliott pousse donc la chansonnette pour calmer le public en délire (en fait, le public avait deux de tension avant sa prestation) et là… c’est la surprise générale. Parce qu’Elliott, en plus d’être aussi bien bâti qu’un instructeur de fitness, possède un organe (je parle de ses cordes vocales, ne vous emballez pas) aussi puissant qu’envoutant.

Il n’en fallait pas plus que pour celui-ci débute une carrière prometteuse. Sauf qu’au début, il refuse cette opportunité. Elliot n’aime pas la facilité (on vous l’a dit, il est torturé). Chanter au lieu de porter des caisses de poissons ? C’est vrai que le choix est cornélien.

Mais ce n’est pas tout ! Si vous avez bien lu l’introduction de l’article, vous n’avez pas manqué l’information suivante : c’est une comédie romantique. Elliott va donc vivre une histoire d’amour avec… sa productrice, la fille d’un célèbre chanteur décédé. Oui parce que finalement Elliott a décidé de laisser tomber la pêche pour se consacrer à la musique.

Mais l’explosion attendue n’a jamais lieu, que ce soit au niveau de son succès dans l’industrie ou de la romance qu’il survole. Rien ne fonctionne comme il faut dans le rythme de ce film.

La première moitié du long-métrage (qui porte bien son nom pour le coup) montre l’ascension fulgurante et immédiate du chanteur. Même pas le temps de dire « chanson » que le mec est déjà une superstar. La deuxième moitié est consacrée aux difficultés qu’il rencontre (oui parce que le succès, c’est super dur à gérer, surtout quand on a des potes jaloux et une petite amie qui en demande trop). Pauvre Elliott, il n’a vraiment pas de chance, quoi.

Bon, en grande sensible, j’ai senti une larmichette rouler sur ma joue à la fin. Mais c’était peut-être parce que j’étais soulagée que ce soit la fin, finalement…

Pour moi, « A beautiful life » est une sorte de film « deux en un » qui aurait dû prendre son temps et faire de vrais choix narratifs pour convaincre. Si vous voulez des bonnes histoires de chanteurs, reportez-vous sur « A star is born » ou « Bodyguard », vous serez moins frustrés.