Ce mercredi soir, «Infrarouge» nous parle d’humour. Les artistes se heurtent de plus en plus aux critiques. La faute à un réflexe communautaire, aux féministes et aux antiracistes? Le magazine de RTS 1 tente de savoir si la dérision est en voie de disparition ou si l'époque a définitivement changé.
24.03.2021, 11:13
24.03.2021, 11:29
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La dernière vidéo de l’humoriste Claude-Inga Barbey n’est pas passée inaperçue. La comédienne avait imaginé un dialogue entre Jocelyne, transgenre, et sa psychiatre. Un sketch qui a provoqué un tollé. Le politiquement incorrect n’a-t-il plus sa place dans l’humour? Ou l’artiste a-t-elle été critiquée à cause de sa vision dépassée? Il est en tout cas devenu difficile de faire rire sans choquer. Ce ne sont pas les deux Vincent, qui se sont moqués des théâtreux et qui ont été sévèrement remis à leur place, qui diront le contraire.
«Infrarouge» tente de comprendre quelle place il reste aujourd’hui à la transgression, à la provocation, à l’humour noir et au politiquement incorrect. Dans ce numéro, le magazine est également sorti de Suisse pour se rendre compte qu’aux États-Unis, où le «New York Times» a décidé de ne plus publier de dessin de presse, ou encore en France, où un caricaturiste a quitté «Le Monde» après que le journal s’est excusé pour un de ses dessins, le contexte est similaire.