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Interview Laurent Weil: «Gérer des égos sur un plateau? Souvent cela se passe mal»
Caroline Libbrecht / AllTheContent
21.3.2019
Que ce soit à Cannes où, micro à la main, il guette les stars sur les marches du Festival, ou à Los Angeles, où il commente la cérémonie des Oscars, Laurent Weil est incontournable. Rencontre pour «Bluewin» avec celui qui s'est imposé comme le Monsieur Cinéma de Canal +.
Comment êtes-vous devenu journaliste cinéma?
Mon envie, au début, était de faire du journalisme. Les hasards de la vie ont fait que je suis devenu journaliste sur une radio spécialisée cinéma, Hit FM, dans les années 1980, avant de rejoindre M6, puis Canal +. Cela fait maintenant 35 ans que je suis journaliste cinéma. Quand je fais mes interviews, je suis très à l’écoute. Je ne me considère ni comme un critique de cinéma pur et dur, ni comme un véritable cinéphile. Je suis plutôt un passeur: j’essaie de transmettre une envie, de faire découvrir un talent.
Entre projections de films et interviews de stars, comment s’organise votre emploi du temps?
Chaque année, je couvre les festivals de Cannes et de Marrakech, je commente les cérémonies des Césars et des Oscars. Et sinon, je passe énormément de temps au cinéma. Il y a une vingtaine de films qui sortent chaque semaine en France. J’essaie d’en voir le plus possible, une dizaine en moyenne, que je vois le plus souvent en salle. Et pour finir, je fais une dizaine d’allers-retours aux Etats-Unis chaque année, pour réaliser des interviews. Je n’aime pas l’oisiveté!
«Certains, comme Charlize Theron ou Tom Cruise, me connaissent bien»
Quelles sont vos prochaines interviews de stars américaines?
Julianne Moore, le mois prochain! Certains, comme Charlize Theron ou Tom Cruise, me connaissent bien, car je les ai déjà interviewés plusieurs fois. Comme je suis sur le tapis rouge à Cannes depuis des années, je les ai déjà tous interviewés au moins une fois!
Quel est votre cinéma de prédilection?
Je n’ai pas de préférence. C’est surtout une question d’histoire qui fait rire, qui fait pleurer, qui touche… Mon métier est d’être le plus curieux possible, de rester ouvert, de suivre aussi bien les cinéastes reconnus que les jeunes cinéastes. J’essaie de voir aussi bien des films français, anglais, espagnols qu’américains, coréens… Le cinéma venu d’Asie est très intéressant. On connaissait le cinéma japonais, le cinéma coréen émergent est passionnant aussi! Je l’ai découvert à Cannes, il y a une quinzaine d’années.
«Ce dernier a été mon vrai coup de coeur cinématographique en 2018!»
Dans le cinéma français, quelles sont les pépites que vous recommandez?
Il y a des cinéastes comme Jacques Audiard dont je suis la carrière depuis le début et qui ne m’ont jamais déçu. Et puis, il y a la relève. Aux Césars, cette année, on a vu des grands films: «Pupille», «Les Chatouilles», «Le Grand Bain», «Jusqu’à la garde»… Ce dernier a été mon vrai coup de coeur cinématographique en 2018! Xavier Legrand est un réalisateur à suivre. J’avais découvert son court-métrage «Avant que de tout perdre», et je l’avais trouvé formidable. J’étais impatient de voir son long-métrage. Je l’ai félicité dès la sortie de son film. J’ai déjà hâte de voir le prochain!
Y-a-t-il des comédiens que vous suivez aussi, tout particulièrement?
J’aime beaucoup Tahar Rahim, on l’a découvert dans «Un Prophète» de Jacques Audiard. Leïla Bekhti, Géraldine Nakache… Toute cette génération, je les trouve très talentueux. Leur travail m’intéresse, ils font les bons choix. C’est souvent plus difficile de refuser que d’accepter. Comme dans n’importe quel métier, les acteurs ont besoin de travailler et de gagner leur vie. Or, il faut pouvoir dire non, pour ne pas se perdre et lasser les gens. Ce n’est pas évident.
«C’est pareil que pour les grands restaurants: on n’a pas forcément envie de savoir ce qui se passe en cuisine»
Ne trouvez-vous pas que les interviews d’acteurs sont souvent très lisses, formatées?
Nous, journalistes, on connaît les coulisses. On sait la réalité des tournages: quand il faut gérer des égos sur un plateau, une fois sur deux, cela se passe mal. Mais c’est pareil que pour les grands restaurants: on savoure et on n’a pas forcément envie de savoir ce qui se passe en cuisine. Un tournage, ce n’est pas un long fleuve tranquille! Je préfére des réalisateurs, comme Abdellatif Kechiche, qui ont du caractère, avec au final, des films qui ont un vrai parti pris. Cela donne des films intenses, je préfère cela à des films tièdes… Je ne sais pas ce qui se passe sur les tournages, je n’y suis pas. Peut-être que certains réalisateurs ne prennent pas de pincettes, mais à l’arrivée, c’est un cinéma que j’aime!
Quels sont les trois films que vous recommanderiez à vos enfants?
Mes enfants sont grands maintenant et travaillent. Ils ne voient pas autant de films que moi, mais ils arrivent quand même à en voir 3 à 4 par mois. C’est le loisirs préféré des Français, avec 200 millions d’entrées au cinéma par an en France! En premier, je recommanderais forcément un film de Charlie Chaplin. Il a tout fait, tout inventé, tout compris. C’est la mémoire du cinéma. Puis, «Il était une fois en Amérique», de Sergio Leone, qui est un grand film. Et enfin, je conseillerais «À l’est d’Éden», d’Elia Kazan. James Dean n’a fait que trois films dans sa vie, dont celui-là. Mais quelle gueule, quel acteur!
Connaissez-vous la Suisse?
Je viens d’aller à Lausanne, à l’occasion du festival Rencontres du 7e art de Lausanne qui a eu lieu du 7 au 10 mars. J’ai interviewé Vincent Perez, président du Festival, Jean-Jacques Annaud, Agnès Jaoui, David Foenkinos et Maylis de Kerangal, pour mon émission de cinéma hebdomadaire, «Rencontres de cinéma», tous les dimanches sur Canal+. Je connais malheureusement assez mal la Suisse, j’y suis allé deux ou trois fois pour le travail, mais souvent des allers-retours rapides. Et je le regrette!
di 17.03. 20:50 - 00:50 ∙ Ciné+ Club ∙ USA/I 1984 ∙ 240 min
L'émission a plus de 7 jours et n'est plus disponible.
ve 22.03. 13:35 - 15:35 ∙ Arte Français ∙ USA 1955 ∙ 120 min
L'émission a plus de 7 jours et n'est plus disponible.
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