Cinéma – VD Lausanne vibre au rythme des cinémas d'Afrique

ll, ats

10.8.2024 - 09:30

Les spectateurs pourront découvrir "La mère de tous les mensonges", un documentaire de la réalisatrice marocaine Asmae El Moudir (archives).
Les spectateurs pourront découvrir "La mère de tous les mensonges", un documentaire de la réalisatrice marocaine Asmae El Moudir (archives).
ATS

La 18e édition du Festival cinémas d'Afrique s'ouvre jeudi (15 août) à Lausanne. Pendant quatre jours, il propose au public de partir à la découverte des réalités sociales, culturelles et artistiques du continent africain.

Keystone-SDA, ll, ats

Une soixantaine de films en provenance de 25 pays du continent africain sont à découvrir en salle ou en plein air à Montbenon, en présence d'une vingtaine d'invités. Rencontres, spectacles, ateliers et concerts complètent la programmation.

Créativité et diversité

Le festival permet de se plonger dans une production cinématographique souvent inédite en Suisse comme dans les pays voisins. Il a pour ambition de montrer la créativité et la diversité des cinémas du continent africain et de la diaspora.

La section Panorama, colonne vertébrale du festival, présente une sélection de la production des deux dernières années. Trente-neuf films seront projetés cette année, parfois en présence de leur réalisateur, comme «Demba» du Sénégalais Mamadou Dia, qui raconte une tranche de vie d'un veuf sur le point de prendre sa retraite.

Le documentaire «Azar» de Malik Bourkache emmène les spectateurs dans les montagnes de Kabylie, en Algérie. Il suit une agricultrice, une tisserande et une potière dans leurs tâches quotidiennes.

Films restaurés

Parmi les points forts de la programmation figure une rétrospective de films de patrimoine récemment restaurés. Ainsi «Sambizanga» (1972), de Sarah Maldoror, dénonce l'oppression coloniale. Ou encore le «Ballon d'or» (1994) de Cheick Doukouré qui s'inspire de la vie du footballeur Salif Keïta, premier ballon d'or africain.

Le festival met à l'honneur le Kenya, qui est devenu un pays majeur dans la production de l'Afrique de l'Est. Il donne une carte blanche au Festival international du cinéma d'auteur de Rabat (Ficar). L'équipe du Ficar viendra présenter «La mère de tous les mensonges», un documentaire de la réalisatrice marocaine Asmae El Moudir, qui a remporté des prix dans de nombreux festivals, notamment à Cannes.

Cette 18e édition propose en outre un ciné-concert autour du film «Le Franc» de Djibril Diop Mambéty, une table ronde et une séance jeune public, avec des courts-métrages et un atelier. Et en fin de soirée, place aux DJs et à un concert de El Mizan.