Aperçu
Football en direct
Ligues
Super League
Aperçu
Sports d'hiver en direct
Résultats et classements FIS
Résultats et classements IBU
Aperçu
Hockey sur glace en direct
Résultats et tableau
Aperçu
Live-Tennis
Tournois
Résultats
Aperçu
Live Motorsport
Courses et classements
Live-Streams & Highlights
Services
Swisscom
- Sport
- Live & Résultats
- Foot
- Highlights
- Champions League
- Sports d'hiver
- Hockey
- Tennis
- Autres
- Sport TV
- Foot
- Super League
- Challenge League
- Champions League
- Bundesliga
- Premier League
- Serie A
- LaLiga
- Ligue 1
- Europa League
- Conference League
Conseil TV Le comédien Manu Payet se met à nu
AllTheContent
13.11.2019 - 14:40

Il nous avait manqué. Après dix ans d’absence, Manu Payet est de retour sur scène. Ce mercredi soir, l’humoriste se raconte sans détour. Il revient sur son enfance sur son île de la Réunion, sa maladresse maladive et sa scolarité. Un one-man show réussi.
Animateur radio, puis humoriste avant de se tourner vers le cinéma, Manu Payet n’était plus remonté sur scène depuis dix ans. L’acteur et réalisateur remet, le temps d’un one-man show, sa casquette de comique. Pour ce nouveau spectacle, Manu Payet a décidé de se mettre à nu. Il offre, pendant deux heures, une série de sketches sur lui-même, pleins d’autodérision.
Un autoportrait qui nous emmène à la Réunion, où il a grandi. L’humoriste évoque, non sans les étriller, son chien, ses amis d’enfance ou encore sa famille. Il se souvient notamment avoir terrorisé son frère en lui faisant croire qu'il venait d'une autre planète. L’école fut également un souvenir traumatisant pour Manu Payet, qui se souvient de son professeur d’espagnol au collège.
Si son passage au cinéma aura été couronné de succès, l’humoriste manquait à la scène. Il signe là un retour fracassant grâce à un spectacle lors duquel on rit du début à la fin, mais qui ne manque pas de distiller une bonne dose d’émotion.

me 13.11. 21:05 - 22:50 ∙ CANAL+ ∙ F 2019 ∙ 105 min
L'émission a plus de 7 jours et n'est plus disponible.
«Emmanuel» est à retrouver ce mercredi 13 novembre 2019 à 21h05 sur Canal+. Avec Swisscom TV Air, vous profitez gratuitement de Swisscom TV sur votre ordinateur, votre tablette et votre Smartphone. Ainsi, vous pouvez regarder Swisscom TV, vos enregistrements inclus, où que vous soyez.
Lorsque le Festival de Cannes fait scandale

Les pires scandales du Festival de Cannes.
Photo: Bluewin/Keystone/Getty Images /Bronx

Encore aujourd'hui, un tel «délit» susciterait bien des mécontentements et provoquerait l'indignation des gardiens de la vertu aux États-Unis. En 1954, le spectacle d'une poitrine de femme «presque» nue n'a laissé personne indifférent — pas même en France, un pays qui a pourtant toujours été considéré comme particulièrement libre. Une situation que l'actrice Simone Silva a su exploiter pour se créer son quart d'heure de gloire. Durant une séance photo, …
Photo: Keystone/Getty Images

... la Britannique n'a pas hésité à s'afficher seins nus, donnant lieu au premier grand scandale de Cannes. Ce cliché a échauffé les esprits, non seulement après coup, mais également au moment même, les photographes regrettant de n'avoir réussi à capturer qu'une jambe ou un bras de l'actrice. Simone Silva, quant à elle, a dû boucler ses valises et quitter Cannes peu de temps après.
Photo: Keystone/Getty Images

La guerre d'Algérie a atteint à son paroxysme en 1958. Craignant que le nouveau président français Charles de Gaulle n'apaise le conflit en sa défaveur, le Front de libération nationale algérien avait répondu par une série d'attentats en France, obligeant le gouvernement à envisager d'annuler le festival. S'il avait finalement bien eu lieu, de nombreuses stars et journalistes n'avaient pas fait le déplacement.
Photo: Meagher/Getty Images

La baignade d'Anita Ekberg dans la fontaine de Trevi fait partie des scènes cultes de l'histoire du cinéma et «La Dolce Vita», «La Douceur de vivre» en français, figure parmi les plus grands vainqueurs de la Palme d'or à Cannes. En 1960, cette scène qualifiée de déplacée s'est attirée les foudres du «Journal du Vatican», qui n'a pas hésité à accuser le réalisateur Federico Fellini d'avoir porté atteinte à la dignité de la ville-État.
Photo: ZDF / Gray-Oefram Film

Le film n'en était pas à son premier scandale. Dans leurs sermons, les prêtres n'hésitaient pas à le qualifier d'œuvre du diable. Federico Fellini (à droite) a même été victime de jet d'œufs à Milan et le film a notamment été interdit en Espagne. Un jugement acerbe qui n'a cependant pas freiné la marche victorieuse de «La Dolce Vita».
Photo: Keystone/Getty Images

L'année suivante, Cannes est à nouveau entré en conflit avec le clergé. «Viridiana», une production hispano-mexicaine du réalisateur Luis Buñuel, abordait de façon frontale la divergence entre la piété catholique et la morale, pour la plus grande joie du jury, qui a décerné la Palme d'or à cette œuvre en 1961. Le Vatican, en revanche, a crié au blasphème. Le gouvernement espagnol de Franco a tenté de disqualifier «Viridiana» et Luis Buñuel a été contraint de s'exiler.
Photo: Pierrot Le Fou

Comme on le sait, les révoltes étudiantes qui ont marqué les années 60 n'ont pas épargné Paris. Bien au contraire. Lorsque le mouvement s'est déchaîné dans la métropole en 1968, plongeant la France entière dans une situation de grève générale, pas question pour Cannes de penser à organiser son événement habituel…
Photo: Central Press/Getty Images

Les réalisateurs français François Truffaut et Jean-Luc Godard se sont solidarisés avec les protestataires, encourageant leurs collègues à boycotter le festival. Avec succès. Le jury et son président Roman Polanski (en veste blanche) ont immédiatement annulé les festivités.
Photo: Keystone/Hulton Archive/Getty Images

Volupté, gloutonnerie et arrogance: l'Église catholique a également eu du mal à digérer le scénario de «La Grande Bouffe». Cette satire dépeignant un suicide collectif par l'ingestion de quantités gargantuesques de nourriture a surtout provoqué un sentiment de dégoût chez de nombreux spectateurs, forçant même bon nombre d'entre eux à quitter la salle de cinéma. Ce qui n'a pas empêché Marco Ferreri, acteur principal et réalisateur du film en compétition, de se voir décerner le prix FIPRESCI en 1973.
Photo: Keystone/Hulton Archive/Getty Images

Au milieu des années 80, Jean-Luc Godard n'est plus un révolutionnaire du mouvement étudiant, mais un réalisateur jouissant d'un énorme succès commercial. Délibérément trop commercial, selon un critique belge qui, en 1985, n'a pas hésité à exprimer son mécontentement en lui lançant une tarte à la crème en pleine tête. Jean-Luc Godard est resté impassible, léchant la crème fraîche recouvrant son visage et qualifiant cet acte d'«hommage à l'ère des films muets».
Photo: Keystone/Getty Images

Ça ne rigole pas lorsque ces deux hommes se sautent à la gorge. C'est ce qui s'est passé en 1992, en plein milieu du tapis rouge de Cannes. Dolph Lundgren et Jean-Claude Van Damme se sont affrontés sur la Croisette, se lançant des regards des plus féroces…
Photo: Studiocanal

... et allant même jusqu'à se bousculer – un peu plus violemment qu'ici, à Madrid, où 20 ans plus tard, les deux acteurs se sont retrouvés pour présenter le film «Expendables 2». En réalité, le Belge (à droite) et son collègue suédois (à gauche) n'ont jamais voulu se faire de mal. Leur petite altercation n'était qu'une mise en scène destinée à promouvoir le film «Universal Soldier».
Photo: Eduardo Parra/Getty Images

Dans le rôle d'Harry S. Stamper, Bruce Willis (au centre) a sauvé la Terre d'un impact de météorite. Qui aurait pu y arriver sinon lui? Quant à Ben Affleck (quatrième en partant de la gauche), qui interprétait A.J. Frost, il s'est imposé comme la nouvelle coqueluche d'Hollywood. En 1998, le film catastrophe de Michael Bay «Armageddon» a fait fureur au box-office, …
Photo: Buena Vista

... mais tout le monde sait que la «haute société» française de la Croisette dédaigne les films «popcorn» américains, dans lesquels on voit plus de bannières étoilées qu'on entend de dialogues sensés. Le public a parfois éclaté de rire, notamment aux moments les plus larmoyants du blockbuster. Présent lors de la projection, Bruce Willis, à qui il vaut mieux ne pas trop se frotter en temps normal, a assuré: il ne s'agit que d'une version provisoire du film.
Photo: ZDF / John Schwartzmann

Le réalisateur Gaspar Noé (à gauche) n'aurait pas voulu qu'il en soit autrement: en 2002, son film «Irréversible», avec le désormais mondialement célèbre couple Monica Bellucci/Vincent Cassel dans les rôles principaux, a également scandalisé les spectateurs. Quelque 250 invités ont quitté la salle de cinéma dès la première scène, 20 ont même dû être pris en charge médicalement et réoxygénés. Tout le monde n'a pas supporté les images, livrées dans une débauche de travellings effrénés, montrant le viol brutal d'une femme ainsi que la quête de vengeance de son mari.
Photo: Pascal Le Segretain/Getty Images

Une caméra bancale, un roadtrip interminable, des dialogues et un montage inouïs. Et cette longue scène de sexe oral, qui a fait la renommée de «The Brown Bunny» en 2003. Le deuxième long-métrage du réalisateur Vincent Gallo, qui profite lui-même de la fellation, a été littéralement hué. Même la presse s'est montrée unanime. La légende des critiques de cinéma Roger Ebert a même déclaré que cette production était la pire que Cannes ait jamais présentée et s'est encore livré à bien d'autres escarmouches verbales avec le réalisateur.
Photo: Scott Barbour/Getty Images

En matière de politique, les Français et les Américains sont rarement d'accord. C'est pourquoi sur la Croisette, on adore voir défiler des «dissidents» originaires des États-Unis. Pas étonnant donc qu'en 2004, Cannes ait réservé un accueil des plus chaleureux au réalisateur de documentaires et auteur de livres Michael Moore, proclamé persona non grata sous l'administration de George Bush. De l'autre côté de l'Atlantique en revanche, sa présence à Cannes a suscité beaucoup de réprobations.
Photo: Bruno Vincent / Getty Images

Pour son documentaire «Fahrenheit 9/11», dans lequel Michael Moore se penche sur l'élection, l'attitude et l'éthique de travail de l'ancien président des États-Unis, le réalisateur a été applaudi pendant plus de 20 minutes et a reçu la Palme d'or des mains du président du jury Quentin Tarantino. Si l'on en croit le communiqué officiel, le message politique de l'œuvre — que Michael Moore a rappelé de manière détaillée dans son discours de remerciement — n'est toutefois pas la seule chose à avoir motivé la décision du jury.
Photo: Falcom

Bien évidemment, le scandale de nudité qui a secoué la Croisette en 2006 n'a pas fait autant de bruit que celui de 1954. Pourtant, le semblant de maillot que portait Sacha Baron Cohen a suscité pas mal de protestations — probablement pas toujours sérieuses — sur l'ensemble du globe. Le comédien britannique a redoublé d'inventivité pour présenter «Borat», foulant le tapis rouge en mankini fluo, au milieu des robes du soir et des smokings. Si la comédie n'est sortie au cinéma que l'automne suivant, la scène a marqué durablement les esprits.
Photo: Fox

Impossible de parler de scandales sans évoquer Lars von Trier: c'est en 2011, à Cannes, que le réalisateur danois a certainement commis son plus gros faux pas (ou a réalisé sa plus belle auto-promotion). Si le réalisateur parvient toujours à transformer son humour noir, son arrogance et son politiquement incorrect en œuvres acclamées par la critique, les déclarations qu'il a faites lors d'une conférence de presse donnée à Cannes à l'occasion de la présentation de son film «Melancholia» ont eu de graves conséquences…
Photo: Vittorio Zunino Celotto/Getty Images

Lars von Trier a notamment déclaré qu'il avait de la sympathie pour Adolf Hitler et parvenait à l'imaginer assis dans son bunker à l'approche de sa chute, en 1945, ajoutant qu'il était probablement lui-même un nazi. À l'époque, le réalisateur avait été immédiatement exclu du festival. La situation s'était ensuite apaisée, mais il avait annoncé ne plus jamais vouloir prendre part à une conférence de presse. Plus tard dans l'année, la police danoise avait interrogé le réalisateur, à qui on reprochait de «justifier des crimes de guerre». Ces accusations avaient cependant fini par être abandonnées.
Photo: Georges De Keerle/Getty Images

Cette année, Lars von Trier fait son grand retour à Cannes. Il y a sept ans, le Danois avait été déclaré persona non grata suite à ses propos nazis. Cependant, le festival a désormais sorti l'enfant terrible de son exil et l'a invité à venir présenter son film «The House that Jack built», dont le personnage principal est un tueur en série, hors compétition.
Photo: Keystone

22 films réalisés par 22 hommes, c'est ainsi qu'a été annoncée la 65e édition du Festival de Cannes en 2012. «À Cannes, les femmes montrent leurs bobines, les hommes, leurs films», tel était l'intitulé du pamphlet écrit par les réalisatrices françaises Coline Serreau (à gauche sur la photo), Virginie Despentes et Fanny Cottençon. Cependant, le déséquilibre manifeste entre films «masculins» et «féminins» n'est pas la seule chose à avoir provoqué la colère de ces dames cette année-là. Si elles étaient furieuses, c'est également parce qu'au cours des 64 années précédentes — et c'est encore le cas aujourd'hui —, une seule femme s'était vu décerner le premier prix: en 1993, la Néo-Zélandaise Jane Campion a remporté la Palme d'or grâce au film «La Leçon de piano».
Photo: Francois Durand/Getty Images

En 2015, un thème similaire a également échauffé les esprits, mais il n'a cette fois-ci rien à voir avec la compétition. Ainsi, lors de la première mondiale du film «Carol», plusieurs femmes ont été priées de quitter le tapis rouge. Motif: elles portaient des chaussures plates et ne respectaient donc pas l'étiquette de Cannes. Parmi ces dames figuraient également des femmes d'un certain âge, qui ne pouvaient plus porter de talons hauts pour des raisons de santé. Les actrices principales du film, Rooney Mara (à gauche) et Cate Blanchett, avaient quant à elles pris soin de bien dissimuler leurs chaussures. L'organisation du festival s'était défendue de façon plutôt maladroite, affirmant que cette règle existait déjà depuis des années. En tout cas, le «Heelgate» a fait beaucoup jaser sur Internet.
Photo: Pascal Le Segretain/Getty Images

En 2017, le premier scandale a eu lieu bien avant le début du festival: les directeurs du Festival de Cannes ont dû s'expliquer publiquement quant à leur choix d'affiche. Pas parce qu'elle était ratée, bien au contraire: la photo teintée de rouge d'une Claudia Cardinale qui danse, un cliché datant de 1959, était parfaite pour le 70e anniversaire du Festival de Cannes. Cependant, il était plus que manifeste que la silhouette de la beauté italienne avait été retouchée.
Photo: Bronx (Paris) / Festival de Cannes

On a toutefois du mal à comprendre pourquoi il a fallu retoucher une légende du cinéma adulée pour sa féminité pour la faire correspondre à des idéaux de beauté plutôt douteux. Claudia Cardinale elle-même n'a pas hésité à couper l'herbe sous le pied des critiques: «Il y a tellement de choses plus importantes dans notre monde. Après tout, ce n'est que du cinéma, ne l'oublions pas.»
Photo: Wesley/Keystone/Getty Images

L'affiche de cette année donnera-t-elle elle aussi matière à discussion? Probablement pas.
Photo: Keystone

Cette année encore, les débats ont été animés en amont du Festival de Cannes. En interdisant les selfies et en supprimant les projections de presse, le directeur du festival Thierry Frémaux s'est mis aussi bien le public que les professionnels des médias à dos.
Photo: Keystone

De plus, suite à un litige avec Netflix, aucun film du service de streaming ne sera projeté sur la Croisette.
Photo: Keystone