Conseil TV Les travailleuses du sexe craignent pour leur avenir

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29.1.2021 - 09:52

A Genève, malgré la reprise de l’activité, la prostitution est théoriquement interdite la nuit.
A Genève, malgré la reprise de l’activité, la prostitution est théoriquement interdite la nuit.
© RTS

Ce dimanche soir sur la RTS 1, «Mise au point» s’intéresse aux travailleurs du sexe. A l’heure de la reprise de leur activité, les mesures sanitaires strictes risquent d’éloigner les clients. De quoi faire craindre le pire pour ces femmes plongées dans la précarité.

Le coronavirus a touché de nombreux domaines. Si la restauration est souvent citée parmi les secteurs les plus sinistrés, les travailleuses du sexe ont également pâti de la pandémie. Petit à petit, la prostitution a pu reprendre dans certains cantons romands. Dans d’autres, il a fallu attendre cette semaine. C’est le cas à Genève, où les caméras de «Mise au point» ont suivi des travailleuses du sexe bien mal en point. La crise a en effet été terrible pour elles et la reprise de l’activité n’est pas si évidente que cela.

En effet, les mesures prises par les autorités sont très strictes et imposent notamment le traçage des contacts, qui a démotivé plus d’un client. De plus, les horaires restent très stricts et les prostituées ne peuvent travailler que la journée. De quoi rendre encore plus précaire la situation pour celles et ceux qui espéraient un retour à la normale rapide.

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