Un jour, elles sont des stars adulées de l’usine à rêve, le lendemain, Hollywood ne veut plus entendre parler d’elles. Tobey Maguire et Cameron Diaz comptent parmi les anciens chouchous de blockbusters, dont les étoiles ne brillent déjà plus au firmament du cinéma ...
Il a joué «Spiderman» à trois reprises! Pourtant, depuis quelques années, les apparitions de Tobey Maguire (42 ans) se font rares à l’écran. Son dernier grand rôle remonte à 2013 dans «Gatsby le Magnifique», depuis, c’est le calme plat.
Cheveux blonds, yeux bleus – depuis «Charlie et ses drôles de dames» en 2000, Cameron Diaz (45 ans) faisait tourner la tête de tous les hommes. Mais après quelques échecs, le pouvoir d’attraction de l’actrice a disparu du box-office. Depuis 2014, c’est le silence total.
Avec «La Momie», Brendan Fraser (49 ans) est devenu une star très prisée. Après le troisième volet de la trilogie, sont étoile a cessé de briller dans le ciel hollywoodien. Depuis, il fait des apparitions dans diverses séries télévisées.
Elles étaient toutes folles de lui à la fin des années 90: dans des films comme «Elle est trop bien» ou « Souviens-toi... l’été dernier», Freddie Prinze Jr. (42 ans) avait toutes les femmes à ses pieds. Après avoir joué le personnage principal de sa propre sitcom, il est resté fidèle à la télévision et a notamment joué dans «24 heures» et «Bones».
Seann William Scott (41 ans) a également atteint une renommée mondiale en jouant le rôle de Stifler dans la comédie pour ados «American Pie» en 1999. Mais il a eu du mal à se débarrasser de l’image de garçon niais qui lui collait à la peau. Actuellement, il tourne pour la série télévisée «L’Arme fatale», mais il n’a plus jamais eu de grand rôle au cinéma.
Il fut un temps où Shia LaBeouf (31 ans) était en permanence à l’écran. «Transformers» et «Indiana Jones» ont hissé l’acteur au firmament des blockbusters. Mais ses écarts de conduite dans la vie privée n’ont pas échappé aux directeurs des studios. Par manque de fiabilité, les bons rôles sont devenus pour lui une denrée rare.
Les propos antisémites de Mel Gibson (62 ans), oscarisé à deux reprises, ont eu raison de sa carrière d’acteur. L’ex-superstar a su rebondir en produisant et en réalisant ses propres films.
Avec «La Fièvre du samedi soir», John Travolta (64 ans) est devenu la star des années 70. Après cela, il a vécu une longue traversée du désert, jusqu’à ce que Quentin Tarantino lui donne l’occasion de faire son come-back avec «Pulp Fiction». Quelques blockbusters ont suivi, et depuis quelques temps, c’est de nouveau le calme plat.
Dans les années 80, Eddie Murphy (57 ans), alias le «Flic de Beverly Hills» était l’une des stars les plus prisées d’Hollywood. Aujourd’hui, personne ne se soucie plus de lui. La plupart des comédies qui suivirent n’ont pas fait l’unanimité, à l’instar de «Norbit». Récemment, il a doublé la voix de l’âne dans «Shrek». Reste à savoir si la suite des aventures du «Flic de Beverly Hills» l’aidera à faire son grand comeback.
Catherine Zeta-Jones (48 ans) a remporté un Oscar avec « Chicago», elle a rejoint l’équipe de cambrioleurs d’«Ocean's Twelve» et a eu un rendez-vous galant avec Zorro. Mais depuis quelques années, les grands rôles se font rares pour la jolie brune.
Sa carrière a démarré en flèche et Hilary Swank (43 ans) est rapidement devenue une habituée de la cérémonie des Oscars, dont elle a remporté un exemplaire par deux fois. C’est donc d’autant plus étonnant que personne n’ait pensé à lui confier un grand rôle depuis quelques années.
Après «Quand Harry rencontre Sally», Meg Ryan (56 ans) est devenue une actrice incontournable des comédies romantiques dans les années 90. Aux côtés de Tom Hanks, elle a conquis le cœur de millions de spectateurs dans «Nuits blanches à Seattle» et «Vous avez un message». Puis, l’actrice aux jolies boucles blondes a peu à peu disparu des écrans de cinéma.
Avec «Wayne's World» et «Austin Powers» Mike Myers (55 ans) a occupé la tête du box-office pendant quelques temps. Mais après quelques échecs retentissants, plus personne n’a osé faire appel au comédien. Reste à savoir si le quatrième volet annoncé d’«Austin Powers» sera en mesure de redorer le blason de l’acteur.
Avec la saga «Twilight», Taylor Lautner (26 ans) est devenu une star du jour au lendemain et la coqueluche des adolescentes. Mais à la fin de la trilogie, il a disparu des écrans radars. Parmi ses atouts: il est encore jeune et pourrait revenir un jour sur le devant de la scène.
La carrière de Macaulay Culkin (37 ans) a connu une fin tragique. Avec «Maman, j’ai raté l’avion», il est devenu enfant-star, mais n’est jamais parvenu à gérer son succès une fois adulte, sombrant dans l’alcool et la drogue. Aujourd’hui, il a trouvé refuge dans l’art et la musique.
Maguire, Diaz & Co.: plus personne ne fait appel à ces stars
Un jour, elles sont des stars adulées de l’usine à rêve, le lendemain, Hollywood ne veut plus entendre parler d’elles. Tobey Maguire et Cameron Diaz comptent parmi les anciens chouchous de blockbusters, dont les étoiles ne brillent déjà plus au firmament du cinéma ...
Il a joué «Spiderman» à trois reprises! Pourtant, depuis quelques années, les apparitions de Tobey Maguire (42 ans) se font rares à l’écran. Son dernier grand rôle remonte à 2013 dans «Gatsby le Magnifique», depuis, c’est le calme plat.
Cheveux blonds, yeux bleus – depuis «Charlie et ses drôles de dames» en 2000, Cameron Diaz (45 ans) faisait tourner la tête de tous les hommes. Mais après quelques échecs, le pouvoir d’attraction de l’actrice a disparu du box-office. Depuis 2014, c’est le silence total.
Avec «La Momie», Brendan Fraser (49 ans) est devenu une star très prisée. Après le troisième volet de la trilogie, sont étoile a cessé de briller dans le ciel hollywoodien. Depuis, il fait des apparitions dans diverses séries télévisées.
Elles étaient toutes folles de lui à la fin des années 90: dans des films comme «Elle est trop bien» ou « Souviens-toi... l’été dernier», Freddie Prinze Jr. (42 ans) avait toutes les femmes à ses pieds. Après avoir joué le personnage principal de sa propre sitcom, il est resté fidèle à la télévision et a notamment joué dans «24 heures» et «Bones».
Seann William Scott (41 ans) a également atteint une renommée mondiale en jouant le rôle de Stifler dans la comédie pour ados «American Pie» en 1999. Mais il a eu du mal à se débarrasser de l’image de garçon niais qui lui collait à la peau. Actuellement, il tourne pour la série télévisée «L’Arme fatale», mais il n’a plus jamais eu de grand rôle au cinéma.
Il fut un temps où Shia LaBeouf (31 ans) était en permanence à l’écran. «Transformers» et «Indiana Jones» ont hissé l’acteur au firmament des blockbusters. Mais ses écarts de conduite dans la vie privée n’ont pas échappé aux directeurs des studios. Par manque de fiabilité, les bons rôles sont devenus pour lui une denrée rare.
Les propos antisémites de Mel Gibson (62 ans), oscarisé à deux reprises, ont eu raison de sa carrière d’acteur. L’ex-superstar a su rebondir en produisant et en réalisant ses propres films.
Avec «La Fièvre du samedi soir», John Travolta (64 ans) est devenu la star des années 70. Après cela, il a vécu une longue traversée du désert, jusqu’à ce que Quentin Tarantino lui donne l’occasion de faire son come-back avec «Pulp Fiction». Quelques blockbusters ont suivi, et depuis quelques temps, c’est de nouveau le calme plat.
Dans les années 80, Eddie Murphy (57 ans), alias le «Flic de Beverly Hills» était l’une des stars les plus prisées d’Hollywood. Aujourd’hui, personne ne se soucie plus de lui. La plupart des comédies qui suivirent n’ont pas fait l’unanimité, à l’instar de «Norbit». Récemment, il a doublé la voix de l’âne dans «Shrek». Reste à savoir si la suite des aventures du «Flic de Beverly Hills» l’aidera à faire son grand comeback.
Catherine Zeta-Jones (48 ans) a remporté un Oscar avec « Chicago», elle a rejoint l’équipe de cambrioleurs d’«Ocean's Twelve» et a eu un rendez-vous galant avec Zorro. Mais depuis quelques années, les grands rôles se font rares pour la jolie brune.
Sa carrière a démarré en flèche et Hilary Swank (43 ans) est rapidement devenue une habituée de la cérémonie des Oscars, dont elle a remporté un exemplaire par deux fois. C’est donc d’autant plus étonnant que personne n’ait pensé à lui confier un grand rôle depuis quelques années.
Après «Quand Harry rencontre Sally», Meg Ryan (56 ans) est devenue une actrice incontournable des comédies romantiques dans les années 90. Aux côtés de Tom Hanks, elle a conquis le cœur de millions de spectateurs dans «Nuits blanches à Seattle» et «Vous avez un message». Puis, l’actrice aux jolies boucles blondes a peu à peu disparu des écrans de cinéma.
Avec «Wayne's World» et «Austin Powers» Mike Myers (55 ans) a occupé la tête du box-office pendant quelques temps. Mais après quelques échecs retentissants, plus personne n’a osé faire appel au comédien. Reste à savoir si le quatrième volet annoncé d’«Austin Powers» sera en mesure de redorer le blason de l’acteur.
Avec la saga «Twilight», Taylor Lautner (26 ans) est devenu une star du jour au lendemain et la coqueluche des adolescentes. Mais à la fin de la trilogie, il a disparu des écrans radars. Parmi ses atouts: il est encore jeune et pourrait revenir un jour sur le devant de la scène.
La carrière de Macaulay Culkin (37 ans) a connu une fin tragique. Avec «Maman, j’ai raté l’avion», il est devenu enfant-star, mais n’est jamais parvenu à gérer son succès une fois adulte, sombrant dans l’alcool et la drogue. Aujourd’hui, il a trouvé refuge dans l’art et la musique.
Anciens héros de blockbusters, ces acteurs n’arrivent plus à décrocher de rôles intéressants à Hollywood.
Voilà bien longtemps que nous n’avons pas entendu parler de Tobey Maguire ou de Cameron Diaz. Tout simplement parce qu’aujourd’hui, ces ex-stars à succès n’ont plus la cote à Hollywood. Richissimes, oscarisés, héros de blockbusters, ces 15 acteurs sont tombés dans l’oubli après avoir connu la gloire.
Le top 20 des plus grands blockbusters de tous les temps
Le top 20 des plus grands blockbusters de tous les temps
Rien ne peut arrêter la marche triomphale de «Black Panther». Composée (presque) exclusivement d’actrices et d’acteurs noirs, l’adaptation cinématographique de la bande dessinée du même nom domine le box-office depuis plusieurs semaines. Aux Etats-Unis, l’épopée afro-futuriste, avec Chadwick Boseman dans le rôle du super-héros, a déjà battu les «Avengers». Mais où se situe le film dans le top 20 des meilleurs blockbusters de tous les temps?
«Transformers: l’âge de l’extinction» a permis à Mark Wahlberg et Nicola Peltz de se hisser dans le top 20 en 2014. Le quatrième opus de la série a rapporté 1,104 milliard de dollars à Paramount Pictures. 20e place.
19e place: «Skyfall» (2012). Une des deux productions britanniques figurant parmi les 20 films les plus réussis de tous les temps sur le plan commercial. La troisième mission de Daniel Craig en tant qu’agent 007 a généré 1,108 milliard de dollars de chiffre d’affaires à travers le monde.
18e place: «Le Seigneur des anneaux: le retour du roi» (2003). La marche de Frodo (Elijah Wood) à travers la Terre du Milieu a rapporté une petite fortune. Le dernier volet de la trilogie adaptée des romans de Tolkien a généré 1,119 milliard de dollars de chiffre d’affaires.
17e place: «Transformers 3» (2011). Le film le plus réussi de tous les «Transformers» est le troisième. Il a rapporté 1,123 milliard de dollars. La très sexy Rosie Huntington-Whiteley y serait-elle pour quelque chose?
16e place: «Captain America: Civil War» (2016). Héros faillible, Captain America (Chris Evans) doit faire face à de grands défis, qu’il relève magistralement. Ce film signé Marvel a récolté 1,153 milliard de dollars.
15e place: «Les Minions» (2015). Acolytes de Gru dans «Moi, moche et méchant», ils ont éclipsé (presque) tout le monde dans leurs «propres» aventures. Avec 1,159 milliard de dollars de recettes, le film «Les Minions» est le deuxième plus grand succès commercial de tous les temps dans la catégorie films d’animation.
14e place: «Iron Man 3» (2013). Robert Downey Jr. a beau être pas mal amoché, le troisième volet d’«Iron Man» n’en est pas moins devenu un méga blockbuster. Les recettes se chiffrent à 1,214 milliard de dollars.
«Fast & Furious 8» (2017): à fond la caisse à la 13e place! A ce jour, le dernier opus de Fast & Furious» a rapporté 1,236 milliard de dollars. Avec un tel chiffre, il n’est toutefois que le deuxième plus grand succès de la série.
12e place: «Black Panther» (2018). Avec des recettes se chiffrant à 630,9 millions de dollars, le film «Black Panther», considéré comme l’adaptation cinématographique de bande dessinée la plus réussie, a déjà détrôné les «Avengers» aux Etats-Unis. Dans le box-office international, la troupe de super-héros tient toujours le haut du pavé. Mais il est peu probable que «Black Panther» se contente de se reposer sur 1,237 milliard de dollars.
«La Belle et la Bête» (2017): l’adaptation cinématographique en chair et en os du conte de Grimm s’est révélée être une véritable poule aux œufs d’or. La démonstration de danse d’Emma Watson et de Dan Stevens a rapporté 1,263 milliard de dollars. Est-ce suffisant pour prétendre à la 11e place pendant longtemps?
«La Reine des neiges» (2013): les recettes s’élevant à 1,276 milliard de dollars ont réchauffé le cœur des producteurs de Disney. Aucun autre film d’animation n’a connu un tel succès commercial. 10e place!
9e place: «Star Wars: Les Derniers Jedi» (2017). L’Empire fait recette: Daisy Ridley et ses collèges de «Star Wars» ont permis à la production de récolter 1,332 milliard de dollars en 2017.
8e film, 8e place: «Harry Potter et les reliques de la mort, 2e partie» (2011). Rupert Grint (à gauche), Emma Watson et Daniel Radcliffe ont toutes les raisons de se réjouir. La saga «Harry Potter» a connu un succès incroyable au cinéma. Le dernier volet est celui qui a généré le plus de chiffre d’affaires, avec 1,341 milliard de dollars de recettes.
«Avengers: l’ère d’Ultron» (2015): partout où ils apparaissent, il y a de l’action: armés de marteaux et de boucliers, Captain America (Chris Evans, à gauche) et Thor (Chris Hemsworth) combattent les méchants. Le résultat: 1,405 milliard de dollars de recettes engrangées au cinéma à travers le monde et une belle 7e place au classement.
«Fast & Furious 7» (2015) arrive au 6e rang: la mort accidentelle de Paul Walker pendant le tournage donne un côté tragique au septième opus de la saga des fous du volant. Il est devenu le plus grand succès commercial de la série avec un résultat d’1,516 milliard de dollars au box-office.
5e place: «Avengers» (2012). Des sauveteurs de renommée internationale: la première apparition conjointe des «Avengers» à l’écran (de gauche à droite: Jeremy Renner, Chris Evans et Scarlett Johansson) a permis de récolter 1,518 milliard de dollars.
4e place: «Jurassic World» (2015). Toujours plus gros, toujours plus féroces, toujours plus de dents, et encore plus de chiffre d’affaires que son célèbre prédécesseur «Jurassic Park». Les méchants dinosaures ont fait gagner 1,671 milliard de dollars aux studios Universal.
3e place: «Star Wars: Le Réveil de la Force» (2016). 2,068 milliards de dollars: Daisy Ridley et John Boyega sont les héros de l’aventure «Star Wars» la plus réussie de tous les temps sur le plan commercial. Si l’on tient compte de «l’inflation», la situation est différente. Dans cette perspective, la première «Guerre des étoiles», sortie en 1977, arrive en tête de liste.
«Titanic» (1997): Avec Leonardo DiCaprio, Kate Winslet et un paquebot transatlantique en perdition, la Twentieth Century Fox a engrangé d’énormes recettes, soit 2,187 milliards de dollars. Un chiffre qui a permis au film de James Cameron de rester pendant un bon moment à la première place. Le réalisateur à succès s’est lui-même coupé l’herbe sous le pied douze ans plus tard avec...
«Avatar» (2009): un succès probablement dû à la curiosité envers la technologie 3D, toute nouvelle à l’époque. La prouesse technique de James Cameron, pionnière en son genre, a rapporté 2,788 milliards de dollars. Sam Worthington et Zoe Saldana peuvent se vanter d’avoir joué dans le film qui a connu le plus grand succès commercial de tous les temps. Même si on les reconnaît à peine...
Les pires méchants des séries télévisées
Les pires méchants des séries télévisées
Elle a fêté ses 85 ans ce 23 mai et le rôle de sa vie, elle l'a décroché dans les années 80, dans la série «Dynastie»: des millions de téléspectateurs à travers le monde ont adoré détester Joan Collins (à droite), qui incarnait à l'époque l'odieuse Alexis Colby. Cependant, elle n'est pas la seule star de série télévisée à avoir conquis le cœur du public malgré ou grâce à sa perfidie. Dans cette galerie, vous découvrirez les 20 plus grands salopards, crapules et intrigants de tous les temps.
20e place: le professeur Moriarty dans «Sherlock». De quoi a besoin un détective de génie comme Sherlock Holmes pour véritablement briller? D'un adversaire à sa hauteur. Dans la série «Sherlock», produite par la BBC et primée à de multiples reprises, c'est Andrew Scott qui remplit cette fonction: il incarne le professeur Moriarty, un cerveau criminel d'envergure, surnommé le «Napoléon du crime» dans le roman d'Arthur Conan Doyle. Une vraie crapule sans aucun scrupule.
19e place: Pablo Escobar dans «Narcos». Il était impitoyable, brutal et plein aux as. Personne ne se frottait délibérément à Pablo Escobar, le baron de la drogue le plus puissant des années 80, à moins d'être convaincu d'avoir plus de poils sur le torse que l'homme qui commanditait des meurtres aussi froidement qu'il distribuait des pots-de-vin ou commandait un café. Wagner Moura a incarné avec brio ce personnage tristement célèbre de l'histoire contemporaine dans la série Netflix «Narcos» pendant deux saisons.
18e place: Victoria Grayson dans «Revenge». Comme le trahit son titre, la série américaine «Revenge» raconte une histoire de vengeance. Une jeune héroïne rentre chez elle, dans les Hamptons, et souhaite se venger des responsables de la mort de son père. Dans son collimateur: la belle matriarche Victoria Grayson. Madeleine Stowe a interprété cette sublime intrigante à la perfection. En 2012, son rôle lui a même valu une nomination aux Golden Globes.
17e place: Tyrell Wellick dans «Mr. Robot». Si la série Amazon «Mr. Robot», qui raconte l'histoire d'un hacker de génie, a reçu un si bon accueil en 2015, c'est également grâce à lui. L'acteur suédois Martin Wallström incarne la crapule Tyrell Wellick, un grand technicien qui a décidé de vendre son âme au diable, avec une malveillance inouïe. Son univers est celui de la consommation excessive, des grands groupes et des promesses de guérison capitalistes. Un nihiliste obscur de la trempe des méchants d'une froideur extrême que l'on retrouve dans «American Psycho», «Matrix» ou encore «Momo».
16e place. Raymond «Red» Reddington dans «The Blacklist». Un criminel et ancien militaire recherché dans tout le pays se promène tranquillement dans le hall d'accueil du siège du FBI et propose son aide contre l'immunité. C'est ainsi que commence la série criminelle américaine «The Blacklist». On ne sait toujours rien des intentions de Raymond «Red» Reddington. Mais elles sont certainement loin d'être honorables. «Red est un mauvais gars», a confié James Spader au sujet de son personnage, particulièrement populaire aux États-Unis: «Ne vous faites pas d'illusions! Même s'il se montre gentil avec les vieilles dames.»
15e place: Clarissa von Anstetten dans «Verbotene Liebe». Isa Jank y a incarné la garce allemande par excellence pendant sept ans avant de quitter la série ARD en 2001. Passionnée, elle donnait du piquant à l'histoire et se plaisait à comploter et à manipuler la haute société de Düsseldorf. L'actrice a réintégré la série en 2011, reprenant le rôle de la comtesse Clarissa von Anstetten. Elle nous avait manqué. «Les crapules sont les personnages les plus divertissants», a déclaré avec justesse Isa Jank. Des propos qu'a également tenus son homologue masculin…
14e place: Hans-Joachim «Jo» Gerner dans «Gute Zeiten, schlechte Zeiten». Ce qu'était Clarissa von Anstetten dans «Verbotene Liebe», le professeur Hans Joachim «Jo» Gerner l'est toujours dans «Gute Zeiten, schlechte Zeiten» (RTL): la plus grande ordure de la télévision allemande. Wolfgang Bahro incarne diaboliquement bien l'intrigant avocat qui sait distribuer, mais également empocher: «Ce n'est pas pour rien que parfois on m'appelle le J.R. de la télévision allemande. Je trouve ça super. Les méchants sont toujours les rôles les plus attrayants.» Ce qui vaut pour ces caïds de la télévision allemande vaut également pour leurs modèles américains. Mais nous en parlerons plus tard…
13e place: l'homme à la cigarette dans «X-Files». Fumer tue! Et il arrive que la nicotine noircisse non seulement les poumons, mais également l'âme. En tout cas, dans la série culte «X-Files», l'homme à la cigarette (William B. Davis) est le plus sombre de tous les personnages: un spécialiste de la conspiration et un lobbyiste de la mort. Il aurait même participé aux meurtres de JFK et Martin Luther King. Malgré son cancer, l'homme à la cigarette a survécu et a fait son grand retour lors de la reprise de la série en 2016. Même s'il ressemblait alors davantage à un Robinson Crusoé qui se serait échoué sur une île volcanique.
12e place: Bob dans «Twin Peaks». Le visage le plus horrible la série culte américaine «Twin Peaks» n'appartient pas à un acteur expérimenté: Frank Silva travaillait en tant qu'accessoiriste pour la production lorsque dans un moment d'inattention, son visage est apparu dans un miroir. Un moment fantomatique qui a spontanément amené le réalisateur David Lynch à donner le rôle de Bob à Frank Silva: c'est ainsi que s'appelle l'esprit malfaisant qui hante les habitants de Twin Peaks et les incite à faire des choses terribles.
11e place: Henri VIII dans «Les Tudors». Ne pas perdre la tête, c'est tout ce qui compte! Voilà ce que se disaient probablement les sujets (et les femmes) d'Henri VIII lorsqu'ils faisaient face à leur monarque. Jonathan Rhys Meyers (scène avec Natalie Dormer) aurait répandu la même terreur sur le tournage de la série historique «Les Tudors». C'est avec une grande lubricité, l'obsession du pouvoir et un soupçon de folie que l'Irlandais excentrique, connu pour ses frasques alcoolisées et ses accès de colère, a incarné l'enfant terrible de la maison royale britannique (1491-1547), qui aimait envoyer ses épouses au couperet, pendant quatre saisons. Un jour, un journaliste lui a demandé s'il était heureux de pouvoir se défaire de ce rôle éprouvant après sa journée de tournage: «Je suis toujours Henri! Je ne quitte jamais mon rôle!» Il y a de quoi se poser des questions.
10e place: Bernd Stromberg dans «Stromberg». Avec sa petite barbe noire, son machisme insipide et son agaçant désespoir, il a longtemps été la plus grande crapule de la nation allemande: Bernd Stromberg, l'intrigant dur à cuire de la compagnie d'assurance Capitol. Pour beaucoup, la série «Stromberg» était le reflet des frustrations qu'ils vivaient au bureau au quotidien. «Je connais des personnes qui n'arrivent pas à regarder un épisode complet», a un jour déclaré l'acteur principal Christoph Maria Herbst au sujet de la série qui l'a rendu célèbre, une production interrompue en 2012: «Car entre une diarrhée et une poussée d'herpès, ils se disent: "Demain, je dois retourner au bureau, je n'en peux plus."»
9e place: Alfred Tetzlaff dans «Ein Herz und eine Seele». Dans les années 70, aucune série n'a été plus populaire en Allemagne que «Ein Herz und eine Seele», de Wolfgang Menge. Et c'est en grande partie grâce à lui: le petit bourge envieux Alfred Tetzlaff, qui déclamait en staccato des tirades réactionnaires contre les «bonnes femmes», les «socialistes» et les «émigrés» comme s'il s'agissait de feux d'artifice. À l'époque, l'approche critique et ironique de la série n'avait pas plu à tout le monde. Ainsi, l'acteur Heinz Schubert avait été qualifié d'«antisémite», d'«ennemi de la nation» ou encore de «bombe explosive de la droite contre le gouvernement». À l'époque, l'interprète d'«Ekel Alfred» avait déclaré: «Merci pour ces comparaisons. C'est la preuve que j'ai fait du bon travail.»
8e place: le docteur Gregory House dans «Dr. House». Un sauveur qui n'aime pas les gens. La série médicale «Dr House» (disponible en DVD) s'appuie sur une idée singulière, qui a pourtant conquis des millions de fans à travers le monde. Avec Gregory House, un médecin misanthrope de génie, Hugh Laurie a créé un drôle de personnage qui a écrit une page de l'histoire de la télévision. La série a pris fin en 2012, au bout de huit saisons.
7e place: «T-Bag» dans «Prison Break». Ce ne sont pas les individus louches qui manquent dans la série à haute tension «Prison Break». Pas étonnant quand on sait que la première et meilleure des saisons de la série se déroule presque exclusivement derrière les barreaux. Cependant, l'un d'entre eux s'est particulièrement démarqué: meurtrier, violeur, pédophile et raciste à l'esprit tordu, «T-Bag» était de loin le pire détenu de la prison. Robert Knepper a incarné ce monstre avec tant de passion et de drôlerie qu'il a réussi à en faire l'un des personnages préférés du public. L'acteur, un père de famille aimant en privé, a déclaré qu'un jour, des femmes particulièrement angoissées s'étaient mises à crier en l'apercevant.
6e place: M. Burns dans «Les Simpson». Le visage du capitalisme a les dents en avant et le teint jaunâtre. Cependant, la «jaunisse» n'a rien d'exceptionnel dans l'univers des héros de Springfield. Charles Montgomery Burns, en revanche, est loin d'être un personnage ordinaire: avec ses nombreux défauts physiques, ce milliardaire avare et avide est l'incarnation même de l'envie et de la malhonnêteté dans les «Simpson». Autrement dit, il est indispensable.
5e place: Le roi Joffrey dans «Game of Thrones». Au milieu de tous les types mal dégrossis qui commettent leurs méfaits dans la série fantastique «Game of Thrones», il fait l'effet d'un écolier. Mais ce ne sont que des apparences. Ne dit-on pas que la vraie méchanceté vient de l'intérieur? «Dans certaines scènes, je fais des choses horribles sans la moindre raison», a un jour déclaré l'acteur Jack Gleeson au sujet de son personnage profondément malveillant, le roi Joffrey. En voilà une observation particulièrement pertinente.
4e place: Alexis Colby dans «Dynastie». On l'appelait «la garce». Un titre honorifique que Joan Collins a clairement mérité. Ainsi, pendant huit ans, elle a joué le rôle d'une intrigante vengeresse et malveillante dans la série «Dynastie». Le nom complet de cette antihéroïne mal crêpée est presque aussi long que la liste de ses infamies: Alexis Morell Carrington Colby Dexter Rowan. En privé cependant, Joan Collins n'a rien d'une garce: «Je pense être loyale, honnête et je déteste les crétins!»
3e place: Frank Underwood dans «House of Cards». Kevin Spacey a incarné l'homme politique sans scrupule Frank Underwood, qui finira par être élu à la présidence des États-Unis, dans les cinq saisons d'«House of Cards». Suite aux révélations de l'automne dernier, huit membres de la série ont accusé l'acteur d'agressions sexuelles, et à son renvoi par Netflix, on ne peut s'empêcher de se demander si Kevin Spacey jouait véritablement un rôle de composition.
2e place: Walter White dans «Breaking Bad». Bryan Cranston a bien résumé la macabre fascination suscitée par «Breaking Bad». Dans le cadre d'une interview accordée à la fin de la série, un journaliste lui a demandé s'il croyait personnellement au mal: «Il existe à côté du bien, et il se cache en chacun de nous.» Son personnage, le professeur de chimie Walter White, est donc l'un d'entre nous. Un homme honnête qui, après un cancer, se métamorphose en baron de la drogue sans scrupule. Probablement la transformation la plus incroyable qu'un héros de série ait jamais subie.
1re place: J.R. Ewing dans «Dallas». Il fait partie des personnages les plus célèbres de la planète. Et s'il est devenu mondialement connu, c'est grâce à ses agissements de fripouille. Larry Hagman était J.R. Ewing, l’un des piliers de la série «Dallas». Elle a été diffusée pour la première fois en 1978 et ses 378 épisodes ont contribué à faire de J.R. l'ennemi public numéro un dans la tête des téléspectateurs de la planète entière. «Ce n'était pas une mauvaise personne», s'était un jour rappelé Larry Hagman, qui nous a quittés en 2012, alors qu'il évoquait le rôle de sa vie. «C'était un magnat du pétrole.» Pour nous, J.R. Ewing n'en reste pas moins la plus grande crapule télévisée de tous les temps.
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