Interview Mélanie Freymond: «J’ai la chance d’avoir une super famille!»

Aurélia Brégnac/AllTheContent

24.4.2018

Tour à tour journaliste, animatrice radio ou présentatrice TV, Mélanie Freymond est désormais aux commandes du tout nouveau jeu «Le meilleur pour la fin», sur RTS Un. Chaque samedi, quatre candidats s’affrontent autour de questions de culture générale et d’associations d’idées, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un, le meilleur, à la fin! Pour orchestrer ce combat ludique et divertissant, la pétillante jeune femme ne manque pas d’énergie.

Vous êtes en ce moment aux commandes du nouveau jeu «Le meilleur pour la fin». Comment est né le concept?
Cela remonte en fait à plus d’un an, lors d’un tournage de la grille des fêtes 2016 au Tessin. Ce sont au départ les inventeurs du concept, qui s’appelle là-bas «Zerovero» et a bien fonctionné en termes d’audiences. Il s’agit donc de la reprise du jeu en français. Le concept a été un peu retravaillé avec la création d’une nouvelle scénographie, en remodelant le tout.

La première émission s’est passée comme vous le souhaitiez?
C’est sûr que c’est un gros travail car on a dû adapter le concept en trois mois. C’est une grosse équipe qui a cravaché, tous ensemble. C’est la première, alors plus on avance, plus on s’améliore… On espère que le jeu sera bien reçu par les téléspectateurs. En se basant sur les audiences de la version tessinoise, on pense mettre pas mal de chances de notre côté.

Animatrice radio, journaliste, présentatrice TV… Vous avez plusieurs cordes à votre arc. Que préférez-vous finalement?
J’ai en fait commencé par la télévision, la radio est venue plus tard. C’est en général plutôt l’inverse. Aujourd’hui, je ne fais plus de radio; j’en ai fait pendant plus de neuf ans. Le média vers lequel mon cœur penche est finalement la télévision. Parce que c’est de là que je viens à la base.

«J’adore Alessandra Sublet! Elle a une gouaille, un naturel, une simplicité...»

Vous jouez aussi la comédie?
J’ai fait beaucoup de théâtre pendant des années. J’ai dû arrêter pendant un moment mais je suis actuellement sur un nouveau projet de pièce pour cet été. Elle sera jouée au Bouveret à partir du 6 juillet et durant tout l’été. Je suis hyper contente de retourner sur les planches!

Vous avez des «modèles» ou des icônes du côté des animateurs TV?
J’adore Alessandra Sublet! Elle a une gouaille, un naturel, une simplicité et un côté très drôle qui me plaît énormément. J’aime le fait qu’elle ne soit pas dans le contrôle de tout ce qu’elle fait. Ce qu’on lui reproche d’ailleurs aussi, je crois. Mais c’est ce qui fait son charme.

Et quels sont les émissions que vous refuseriez?
Je ne me refuse jamais rien. J’étudie tout projet, ce qui fait que j’ai un parcours éclectique. Je regarde ensuite si c’est quelque chose pour lequel je peux apporter une plus-value et qu’il y ait un résultat positif pour les téléspectateurs. Après, c’est vrai qu’il y a des domaines qui sont moins les miens. La politique, l’économie… Ce ne sont pas des domaines vers lesquels j’aurais envie d’aller.

«Tout ce qui est «Pékin Express», «Wild»… oui, j’adorerais!»

Et la télé-réalité, ça vous intéresserait?
Ce dépend ce qu’on entend par télé-réalité! (rires). Tout ce qui est «Pékin Express», «Wild»… oui, j’adorerais! Ça permet d’allier voyage, présentation, découverte, suspense, donc ce genre de télé-réalité, oui.

Avant de travailler dans les médias, vous avez d’abord été hôtesse de l’air. Quels souvenirs gardez-vous de cette époque?
J’en garde des souvenirs extraordinaires! J’avais à peine 20 ans et ça m’a permis de faire le tour du monde, de rencontrer des personnes fabuleuses, de m’ouvrir l’esprit de la plus belle des manières… Ça reste vraiment une période très chère à mon cœur. D’ailleurs j’ai encore des liens avec certaines personnes que j’ai rencontrées à l’époque. Les voyages, ça reste ma grande passion.

Vous devez avoir un emploi du temps bien chargé en ce moment! Comment conciliez-vous votre vie de famille, de maman, et le travail?
Je suis en fait jongleuse professionnelle! (rires) Je jongle entre tous les différents niveaux de ma vie. C’est un peu comme du Tetris. On essaie d’imbriquer les pièces les unes dans les autres. Jusqu’ici, je m’en sors car je suis bien entourée. J’ai la chance d’avoir une super famille, des super amis. Donc, ça aide.

«Je trouve qu’on n’est jamais meilleur qu’en direct, car on n'a pas le droit à l’erreur.»

Quels sont vos autres projets dans un futur proche?
Il y a cette pièce de théâtre qui commence cet été. Sinon, on va voir comment ça va se passer avec le jeu. Il y aura aussi, à la fin du mois d’avril, la finale du «Kids Voice Tour», que je présente pour la troisième année consécutive. Ca me fait très plaisir de présenter des émissions comme ça. On est dans des conditions de direct, et j’adore ça. Je trouve qu’on n’est jamais meilleur qu’en direct, car on n'a pas le droit à l’erreur, et qu’il faut donner le maximum. Du coup, c’est un challenge. Mais c’est une bonne pression.

Retrouvez le jeu «Le meilleur pour la fin», tous les samedis, à 20h10, sur RTS Un. Avec Swisscom TV Air, vous profitez gratuitement de Swisscom TV sur votre ordinateur, votre tablette et votre Smartphone. Ainsi, vous pouvez regarder Swisscom TV, vos enregistrements inclus, où que vous soyez.

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