«Les injustices m’ont transformé»Séquence émotions dans «L’amour est dans le pré»
Elvire Küenzi
23.1.2024
Et si le bonheur était dans le pré ? Les agricultrices et agriculteurs qui participent à la 19ème saison de « L’amour est dans le pré » espèrent tous trouver leur moitié grâce à l’émission. Hier soir, nous avons pu découvrir la suite des portraits avec une Karine Le Marchand en grande forme !
Elvire Küenzi
23.01.2024, 14:39
Elvire Küenzi
On ressort les moutons, les vaches, les cheveux et les tracteurs et on repart pour un tour avec la nouvelle saison de « L’amour est dans le pré ». Nous voilà partis pour découvrir une participante et quatre participants haut en couleurs lors de cette dernière soirée de présentation.
Guy: « Les injustices de la vie m’ont transformé »
Le premier ? Guy, 66 ans ne manque pas d’humour et débute sa présentation par : « mes vaches, je les aime ! Entre bêtes on se comprend !».
Mais ne vous méprenez pas, derrière ses grands airs se cache un écorché vif, timide et réservé qui a été marié pendant 24 ans. « Les injustices de la vie m’ont transformé » avoue l’homme qui a pleuré la mort de sa femme durant six ans.
Aujourd’hui, heureusement, il se dit prêt à aimer une autre femme. Youpi, parce qu’à ce stade, on a déjà utilisé la moitié de notre paquet de mouchoirs.
« Je n’ai jamais été un grand dragueur »
Quant à Cyril, à l’âge de 39 ans et après avoir été en couple pendant sept ans, il veut trouver l’amour. Il faut dire que son père lui met la pression en répétant qu’il n’a toujours pas de copine et que, du coup, il n’a pas de petits enfants, il est temps !
Le problème de Cyril ? « Je n’ai jamais été un grand dragueur, pour moi c’est pas facile », confie-t-il à Karine en évoquant également ses problèmes d’acné qui l’ont poursuivi jusqu’à ses 35 ans. Question image de soi et confiance en soi, le viticulteur a quelques progrès à faire mais il semble être sur la bonne voie. Et même s’il ne cuisine pas, il se dit prêt à essayer les menottes mais pas la fessée le premier soir question sexualité.
Karine Le Marchand parvient à les amener à des confidences pimentées et à les débrider comme des chevaux après une balade dans les champs ! On adore.
Un grand brun baraqué pour Karell ?
Faisons ensuite la connaissance de Karell, femme engagée, pleine de convictions qui mène son exploitation avec brio. Elle adore l’élevage et respecte les animaux qu’elle élève dans son coin de nature. Après avoir passé dix ans avec le père de ses deux enfants, elle a vécu quelques relations qui se sont mal terminées, la laissant en miettes.
Mais elle ne s’avoue pas vaincue et affirme avec le sourire : « J’ai envie de m’enflammer et de retomber amoureuse » !
Ce qu’elle regarde en premier chez un homme ? Ses fesses ! Ce à quoi Karine n’a pas pu s’empêcher d’ajouter que les photos qu’elle allait recevoir promettaient d’être sympas (on a aucun doute…).
C’est en allant à la rencontre de Christophe que Karine se perd sur un chemin de campagne, pestant avec humour : « « Je vais mourir dévorée par les loups ». Et l’homme qu’elle découvre est vraiment touchant (ce sera certainement l’un de nos chouchous de cette nouvelle saison).
Agriculteur passionné, axant sa production de vin sur le bio, il se livre, ému sur son long parcours pour accepter son homosexualité. Père de quatre enfants, il explique à Karine sa volonté de ne pas heurter ses parents et ses douloureuses tentatives pour étouffer sa véritable nature. « Ma vie intime n’était pas celle que j’aurais dû avoir » révèle-t-il, les larmes aux yeux tout en confiant l’amour qu’il porte à ses enfants.
Des enfants très fiers de leur père qui plus est. Il ne nous en faut pas plus craquer et espérer qu’il rencontrera l’homme de sa vie grâce à cette aventure.
« Je n’ai jamais aimé quelqu’un »
Notre dernier futur amoureux se prénomme Damien et ses nombreuses tentatives pour sourire nous ont presque mis mal à l’aise ! Cet homme calme au fort caractère selon ses dires a vécu un passé amoureux chaotique. « Je n’ai jamais aimé quelqu’un. Ma froideur peut faire fuir certaines femmes » livre-t-il à Karine, revenant sur ses expériences sentimentales qui n’ont pas duré plus de quatre mois.
Mais terminons cette chronique sur une note positive avec cette dernière confession : « J’ai de l’amour à donner, à partager » ! Nous voilà rassurés.