Série glaçante sur Netflix Une mère et ses enfants séquestrés dans une maison

Elvire Küenzi

18.9.2023

« Chère petite » est la dernière série allemande en vogue sur Netflix. Quelques jours après sa sortie, celle-ci a détrôné « One Piece » et caracole en tête du classement des fictions les plus regardées de la plateforme. On l’a vue et on vous livre nos impressions.

Kim Riedle, Naila Schuberth as Hannah and Sammy Schrein as Jonathan on the set of Liebes Kind, Courtesy of Netflix 2023
Kim Riedle, Naila Schuberth as Hannah and Sammy Schrein as Jonathan on the set of Liebes Kind, Courtesy of Netflix 2023
Netflix 2023

Elvire Küenzi

Il faudrait être un ours pour être passé à côté du phénomène qui secoue le petit monde des séries en ce moment. « Chère petite », la dernière production allemande de Netflix est en train de créer le buzz et de séduire de plus en plus de fans. Un succès inattendu qui nous a évidemment donné envie de découvrir les six épisodes qui composent la saison.

Dès le départ, nous voilà plongés dans une ambiance glauque et mystérieuse. Une femme et sa petite fille sont retrouvées lors d’un accident de voiture. Très vite, les inspecteurs se questionnent : serait-elle Lena Beck, la jeune femme disparue il y a treize ans dans la région ? Si l’intrigue n’est pas inspirée d’un true crime, on ne peut nier qu’elle nous rappelle la captivité de Natascha Kampusch ou d’autres drames qui ont défrayé la chronique ces dernières années, à l’instar de « l’affaire Fritzl » en Autriche.

Les épisodes rythmés nous emmènent dans de sombres histoires de séquestrations, de règles strictes à suivre dans une cave sans fenêtre et de sévices dont on prend la pleine mesure en s’attardant sur les émotions vécues par les victimes. Dans « Chère petite », on s’attache à décortiquer l’état psychologique des proies dans une habile construction, oscillant entre flashbacks et enquête.

Reparlons-en de cette atmosphère étouffante et angoissante, d’ailleurs. Si l’image ne nous marque pas plus que ça, le travail de réalisation mérite qu’on salue sa puissance et sa propension à nous tenir en haleine. On ne boude pas notre plaisir de nous retrouver scotchés sur notre canapé, surpris de vouloir enchainer les épisodes. En réalité, cela faisait longtemps qu’on n’avait pas été aussi emballés par une production Netflix.

Créée par Isabel Kleefeld, cette série est adaptée du best-seller « Liebes Kind » écrit par Romy Hausmann. La question qui nous taraude maintenant est la suivante ? Après un tel engouement, cette fiction aura-t-elle droit à une saison 2 ?

Suspense...

Rédactrice pour différents journaux suisses, blogueuse et passionnée des mots, Elvire Küenzi adore les séries (elle est tombée dans le chaudron magique en regardant Sex and the City et n'en est jamais ressortie)! Elle écrit aussi des romans girly en mangeant des marshmallows et en sirotant des cocktails (avec modération, bien sûr).
Rédactrice pour différents journaux suisses, blogueuse et passionnée des mots, Elvire Küenzi adore les séries (elle est tombée dans le chaudron magique en regardant Sex and the City et n'en est jamais ressortie)! Elle écrit aussi des romans girly en mangeant des marshmallows et en sirotant des cocktails (avec modération, bien sûr).