Yann Barthès n’a pas apprécié que le président de la commission sur la TNT intervienne dans l’émission de Cyril Hanouna. L’animateur de Quotidien lui a ironiquement répondu dans son émission.
Yann Barthès a vite réagi aux attaques portées contre lui la veille par le président de la commission d’enquête sur la TNT, Quentin Bataillon.
Mercredi 3 avril, le présentateur de Quotidien, sur TMC, a lancé la réponse du berger à la bergère. Avec ironie, mais sèchement. « Il a alimenté la machine à haine» estime celui qui avait été convoqué à une commission de députés liée à l’attribution des fréquences sur la TNT, à propos des propos du président de la commission sur le plateau de Touche pas à mon poste mardi 2 avril.
« Il a foutu en l’air une commission qui aurait pu amener quelque chose au débat démocratique», estime-t-il, ajoutant « pour un élu de la Nation, c’est très grave».
« Que diable allait-il faire dans cette galère?» La question des Fourberies de Scapin, beaucoup se la posent depuis que Quentin Bataillon est intervenu chez Cyril Hanouna et a, en plus, critiqué l’attitude de Yann Barthès lors de son audition, qu’il a jugée « arrogante ».
Jean-Michel Aphatie, chroniqueur politique à Quotidien, a ainsi pu rappeler que les membres de la commission sont tenus à un « devoir de réserve». Face à l’« immense surprise» de voir l’élu de la République dans TPMP, le vétéran du journalisme politique a estimé que « la distance a disparu». Et à propos du cadeau humoristique, un t-shirt à message, remis par Cyril Hanouna au député Renaissance de la Loire, Jean-Michel Apathie s’est exclamé « Cyril Hanouna a été auditionné il y a quinze jours. Et il a fait un cadeau au président qui l’a auditionné. On pourra dire que c’est du jamais vu, du n’importe quoi».
Les remous politiques ne se sont pas fait attendre non plus; à gauche, on réclame la démission du député. Ses petits camarades de parti ne sont pas tendres non plus. « Il est passé d'un Bataillon d'élite à un Bataillon de réserve», a ironisé une députée de son camp. La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet s’est contentée d’un rappel à l’ordre.