Le robot Rosalind Franklin de la mission ExoMars, le 7 février 2019 à Stevenage, au nord de Londres
Des ingénieurs travaillent sur le robot Rosalind Franklin de la mission ExoMars, le 7 février 2019 à Stevenage, au nord de Londres
Coronavirus: report à 2022 d'ExoMars, la mission russo-européenne vers Mars
Le robot Rosalind Franklin de la mission ExoMars, le 7 février 2019 à Stevenage, au nord de Londres
Des ingénieurs travaillent sur le robot Rosalind Franklin de la mission ExoMars, le 7 février 2019 à Stevenage, au nord de Londres
L'ambitieuse mission russo-européenne ExoMars, qui prévoyait l'envoi d'un robot vers la planète rouge, a été reportée à 2022 à cause de difficultés techniques et de l'épidémie de coronavirus, ont annoncé jeudi les deux agences spatiales.
Selon un communiqué commun de l'agence russe Roskosmos et de l'Agence spatiale européenne (ESA), le départ vers Mars de ce robot est désormais programmé pour août-septembre 2022, contre l'été 2020 à l'origine.
Les chefs des deux agences spatiales ont conclu, à l'issue d'une réunion, que de «nouveaux tests du vaisseau spatial avec les composants et les logiciels définitifs sont nécessaires».
Ils ont également «dû reconnaître que la phase finale d'ExoMars est compromise par l'aggravation générale de l'épidémie (de Covid-19) dans les pays européens».
Selon le chef de Roskomos, Dmitri Rogozine, la décision a été «difficile mais bien pesée». «Elle est principalement motivée par la nécessité de maximiser la robustesse de tous les systèmes ExoMars et par les circonstances» liées à l'épidémie, a-t-il déclaré, cité dans le communiqué.
La situation en Europe «n'a pratiquement pas permis à nos experts d'effectuer des visites dans les industries partenaires», a-t-il expliqué.
Le chef de l'ESA, Jan Wörner, a dit vouloir «être sûr à 100% d'une mission réussie». «Nous ne pouvons admettre aucune marge d'erreur. Davantage de vérifications vont assurer un voyage sécurisé et les meilleurs résultats scientifiques sur Mars», a-t-il affirmé.
La Russie fournit le lanceur, le module de descente (avec des éléments européens dont les parachutes) et la plateforme d'atterrissage pour ExoMars, tandis que le robot est européen. Il devra forer le sol martien et tenter de trouver des signes de vie passée sur la planète rouge.
L'ESA avait reconnu en août 2019 des problèmes persistants sur le système de parachutes de la mission, faisant déjà craindre un report.
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