Coronavirus Agriculture: pas de pénurie de main-d'oeuvre

ATS

9.4.2020 - 11:15

Selon l'Union suisse des paysans, il n'y a pour l'heure apparemment pas de pénurie de main-d'oeuvre pour la récolte, d'autant plus que les travailleurs étrangers peuvent toujours entrer en Suisse sous certaines conditions (image symbolique).
Selon l'Union suisse des paysans, il n'y a pour l'heure apparemment pas de pénurie de main-d'oeuvre pour la récolte, d'autant plus que les travailleurs étrangers peuvent toujours entrer en Suisse sous certaines conditions (image symbolique).
Source: KEYSTONE/ANTHONY ANEX

Avec de nouveaux volontaires et des travailleurs étrangers, l'Union suisse des paysans (USP) estime qu'il y aura suffisamment de main-d'oeuvre pour mener les prochaines récoltes. Il n'existe en revanche aucun chiffre sur la demande ou le nombre d'ouvriers engagés.

«Nous savons de combien de personnes nous avons besoin: de plusieurs milliers à un maximum de 10'000 travailleurs saisonniers», déclare à Keystone-ATS la porte-parole de l'USP, Sandra Helfenstein. Mais il n'y a pas de chiffres exacts sur le nombre de personnes encore nécessaires.

Il est encore possible d'entrer en Suisse aujourd'hui. Toute personne disposant d'une preuve d'emploi et d'une autorisation d'établissement peut toujours venir en Suisse. Et dans le cas des Portugais, qui sont nombreux à travailler dans les champs, il est les vols du Portugal vers la Suisse demeurent possibles, détaille-t-elle.

On ne sait cependant pas combien de ces travailleurs étrangers feront le voyage jusqu'en Suisse. «Mais nous ne devrions pas avoir de problème, d'autant plus que de nombreux volontaires se sont annoncés» après que les paysans ont lancé un appel, ajoute la porte-parole. Ceux-ci doivent aussi être formés, ce qui implique un effort supplémentaire. Mais Sandra Helfenstein de souligner que cela fonctionne apparemment bien.

Si, contre toute attente, des problèmes de recrutement de travailleurs saisonniers devaient encore survenir pendant la principale saison de récolte, fin avril et en mai, l'USP lancera un nouvel appel aux volontaires.

Dans une interview accordée au magazine alémanique Schweizer Illustrierte, le ministre de l'économie Guy Parmelin avait aussi appelé à «aller dans les champs et aider les agriculteurs». Un tel emploi saisonnier peut être particulièrement intéressant pour les personnes au chômage partiel. D'autant plus que le Conseil fédéral a décidé que les emplois temporaires ne seront plus pris en compte dans l'indemnisation du chômage technique.

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