Automobile Aston Martin remonte la pente en 2023, propulsé par des prix record

afp

28.2.2024 - 12:36

Le groupe dit vouloir "refinancer sa dette au premier semestre 2024" et être en "préparation avancée" pour cela. (EPA/FACUNDO ARRIZABALAGA)
Le groupe dit vouloir "refinancer sa dette au premier semestre 2024" et être en "préparation avancée" pour cela. (EPA/FACUNDO ARRIZABALAGA)
ATS

Le constructeur automobile de luxe Aston Martin a divisé par deux sa perte l'an dernier grâce à une montée en gamme vers les véhicules personnalisés et des prix «record», d'après un communiqué mercredi.

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Le constructeur britannique a vu son chiffre d'affaires augmenter de 18% sur un an à 1,6 milliard de livres (1,8 milliard de francs), principalement grâce à des hausses de prix mais aussi à une petite hausse de volumes, tirée par les voitures sportives comme sa DB12 lancée en 2023.

L'action bondissait de près de 5% en début de séance à la bourse de Londres, à 185 pence.

La perte avant impôts est ressortie à 240 millions de livres contre 495 millions un an plus tôt.

Le groupe a toutefois vu sa dette encore augmenter de 6% à 814 millions de livres sur un an.

Le groupe dit vouloir «refinancer sa dette au premier semestre 2024» et être en «préparation avancée» pour cela.

Il continue de viser à horizon 2027/2028 un chiffre d'affaires de 2,5 milliards de livres, une forte réduction de sa dette et une marge autour de 45% contre 39% l'an dernier.

Enfin, Aston Martin va continuer à investir dans «la croissance de long terme et l'électrification» de ses véhicules, avec un plan de 2 milliards de livres entre 2023 et 2027.

«Aston Martin injecte des brassées de liquide dans la promotion pour assoir sa position dans la catégorie ultra-luxe. Ce virage coûte cher et cela pèse sur les marges même s'il y a des progrès» estime Sophie Lund-Yates, analyste chez Hargreaves Lansdown.

«Repositionner la marque est une bonne idée et le super-luxe est plus résilient que le positionnement actuel d'Aston Martin» ajoute-t-elle, louant la «bonne direction» prise par les véhicules personnalisés plus lucratifs, tandis que les voitures reviennent moins cher à fabriquer grâce à des «gains d'efficience».