Agriculture – NE Besoins en eau des fermes améliorés

ATS

23.5.2019 - 15:34

L'adduction en eau des fermes des Montagnes neuchâteloises doit être améliorée (archives).
L'adduction en eau des fermes des Montagnes neuchâteloises doit être améliorée (archives).
Source: KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER

Des crédits pour l'agriculture de 32,5 millions de francs, dont 16,45 millions à charge du canton de Neuchâtel, vont être soumis au Grand Conseil. Un des objectifs est d'améliorer l'adduction en eau des fermes des Montagnes neuchâteloises.

Le Conseil d’Etat entend favoriser une agriculture écologiquement durable, la promotion des produits régionaux et des circuits courts. Il veut aussi limiter les impacts du changement climatique et poursuivre la rationalisation des structures de production pour le bien-être des animaux et l’ergonomie au travail des familles paysannes, indique-t-il jeudi dans son rapport quadriennal.

Des crédits d'investissements de 32,5 millions de francs, dont 16,45 millions à charge du canton, le reste à la Confédération, vont être soumis au Grand Conseil. Ils vont générer des investissements totaux de près de 84 millions.

Ces montants serviront à financer des constructions rurales, des projets d’adduction d’eau dans les Montagnes neuchâteloises et la mise en oeuvre du plan d’action national de réduction des produits phytosanitaires.

Des projets d’améliorations foncières et la réalisation d’un projet de développement régional au Val-de-Ruz sont également prévus. Ce dernier permettra «d'augmenter la transformation et la valorisation des produits de proximité», précise le Conseil d'Etat. Les potentiels de marché des produits locaux, bio, AOP/IGP, Vinatura et IP-Suisse pourront être encore davantage exploités.

Progression de la durabilité

Les exploitations agricoles du canton sont 12% à produire en biologique. Cette part se monte à plus de 31% dans la viticulture, ce «qui en fait un leader suisse», selon le communiqué.

Les domaines neuchâtelois exploitent quelque 6300 hectares (18% de la surface agricole) pour la promotion de la biodiversité naturelle et 4500 hectares dans 19 écoréseaux de biodiversité. «La progression de la durabilité environnementale de notre agriculture est notoire», explique le Conseil d'Etat.

«Au niveau socio-économique, vu la pression sur les prix, la réduction des coûts de production et la stabilisation des paiements directs fédéraux, le produit agricole brut peine à progresser», peut-on lire dans le communiqué. Il s’est stabilisé à 300 millions de francs environ.

La rémunération horaire du travail de la famille paysanne montre une légère augmentation, mais à un niveau «modeste», puisqu'elle s'élève à quelque 19 francs de l’heure.

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