Biotech BMS achète MyoKardia pour 13,1 milliards

ATS

5.10.2020 - 15:05

BMS se dit spécialement intéressé par le mavacamten, un médicament en cours d'essai clinique pour les cardiomyopathies hypertrophiques obstructives, une maladie cardiaque chronique à forte mortalité (archives).
BMS se dit spécialement intéressé par le mavacamten, un médicament en cours d'essai clinique pour les cardiomyopathies hypertrophiques obstructives, une maladie cardiaque chronique à forte mortalité (archives).
Source: KEYSTONE/AP/RICHARD DREW

Le laboratoire pharmaceutique américain Bristol Myers Squibb (BMS) a annoncé lundi son intention de racheter pour 13,1 milliards de dollars (12 milliards de francs) la société MyoKardia, spécialisée dans les traitements pour les maladies cardio-vasculaires.

BMS se dit spécialement intéressé par le mavacamten, un médicament en cours d'essai clinique pour les cardiomyopathies hypertrophiques obstructives, une maladie cardiaque chronique à forte mortalité, détaille un communiqué.

La société espère pouvoir présenter une demande d'autorisation à l'agence américaine du médicament (FDA) au premier trimestre 2021 et pouvoir utiliser cette thérapie dans plusieurs indications.

BMS veut aussi développer deux autres médicaments de MyoKardia, baptisés pour l'instant danicamtiv et MYK-224.

Selon les termes de l'accord, BMS va racheter toutes les actions de la start-up en espèces, à 225 dollars (206,2 francs) l'unité.

Le titre de MyoKardia s'envolait de 58% dans les échanges précédant l'ouverture de la Bourse de New York, à 221 dollars. Celle de BMS cédait 0,4%.

BMS, qui s'est principalement concentré sur les traitements oncologiques ces dernières années avec par exemple l'acquisition de Celgene, se diversifie vers les maladies cardiaques avec cette acquisition qui devrait être finalisée d'ici la fin de l'année.

Les médicaments qui en découleront s'ajouteront dans le portefeuille des traitements cardio-vasculaires, qui contient déjà le «blockbuster» Eliquis (apixaban), un anti-coagulant.

L'opération devrait représenter pour le laboratoire «un moteur de croissance à moyen et long termes», a affirmé son PDG, Giovanni Caforio, cité dans le communiqué.

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