Alimentation Bonduelle dans les choux au 1er semestre

ATS

6.3.2020 - 07:35

Le groupe a notamment pâti d'une alerte sanitaire aux Etats-Unis sur une contamination à la bactérie E.coli en novembre 2019 qui a entraîné un arrêt momentané de commercialisation de certains produits. (archives)
Le groupe a notamment pâti d'une alerte sanitaire aux Etats-Unis sur une contamination à la bactérie E.coli en novembre 2019 qui a entraîné un arrêt momentané de commercialisation de certains produits. (archives)
Source: KEYSTONE/GAETAN BALLY

Le bénéfice net du groupe alimentaire Bonduelle a reculé de plus de 15% lors du premier semestre de son exercice décalé 2019-2020, sur fond de rentabilité en baisse aux Etats-Unis.

Le bénéfice net a précisément reculé de 15,4% à 29,5 millions d'euros (31,3 millions de francs), a annoncé le groupe vendredi dans un communiqué.

La marge opérationnelle courante du groupe, qui est de 4%, est en retrait de 30 points de base par rapport au premier semestre de l'exercice précédent, «traduisant principalement l'effet de campagnes difficiles, une inflation des coûts non intégralement reflétée dans les prix de vente et l'impact de pertes de volumes», selon le groupe.

Hors de l'Europe, le groupe a souffert d'une baisse de sa marge, «principalement liée aux baisses de volumes de l'activité frais (salades en sachet et bols de salade) aux Etats-Unis et une campagne agricole difficile en Russie».

Le groupe a notamment pâti d'une alerte sanitaire aux Etats-Unis sur une contamination à la bactérie E.coli en novembre 2019 qui a entraîné un arrêt momentané de commercialisation de certains produits.

Cette alerte a affecté «l'ensemble du marché», selon le groupe, qui avait chiffré début février à 3,5 millions de dollars les surcoûts liés à cette affaire.

En dépit de cette alerte, l'activité frais a renoué avec la croissance au deuxième trimestre «avec la conquête de nouveaux marchés et l'extension de la gamme chez des clients existants», a fait valoir Bonduelle.

La rentabilité de la zone Europe est pour sa part stable, «du fait d'une base de comparaison favorable», précise le groupe, qui évoque des dépenses marketing décalées au second semestre 2019-2020 et une climatologie défavorable en 2018.

Les ventes sont elles en hausse de 2,5% à 1,44 milliard d'euros et le groupe maintient, compte tenu de ces éléments, des perspectives d'évolution du chiffre d'affaires et de la rentabilité opérationnelle courante du groupe en 2019-2020 «au bas de la fourchette communiquée en octobre 2019».

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