Informatique Canon veut retrouver son niveau de rentabilité d'avant-pandémie

Le japonais Canon a annoncé jeudi des prévisions annuelles légèrement supérieures aux attentes du marché pour son exercice 2021 entamé le 1er janvier, espérant ramener sa rentabilité à ses niveaux de 2019, après une année 2020 plombée par la pandémie.

Le groupe prévoit pour cette année un bénéfice net en augmentation de 38% sur un an à 115 milliards de yens (980 millions de francs), s'attendant à une reprise progressive de l'économie mondiale grâce notamment au déploiement des vaccins contre le Covid-19, selon un communiqué.

Il espère un bénéfice opérationnel 2021 en hausse de 43,4% sur un an à 158,5 milliards de yens (1,3 milliard d'euros) et un rebond de 7,6% de ses ventes, à 3.400 milliards de yens.

Notant le risque d'une aggravation de la pandémie dans les prochains mois, Canon juge cependant «improbable» que l'activité économique subisse de nouveau une contraction extrême.

Il vise une marge opérationnelle de 3,4% en 2021, soit quasiment un retour à son niveau de 2019 (3,5%), alors que cet indicateur de rentabilité était tombé à 2,6% l'an dernier.

Bonnes ventes grâce au télétravail

Grand nom des appareils photo et de la bureautique, présent aussi dans l'industrie des semi-conducteurs et des équipements médicaux, Canon a par ailleurs annoncé jeudi des résultats 2020 légèrement supérieurs à ses dernières prévisions, publiées mi-janvier.

Son bénéfice net annuel s'est établi à 83,3 milliards de yens (660,3 millions d'euros), une chute de 33,3% sur un an.

Son bénéfice opérationnel a lui dégringolé de 36,6% à 110,5 milliards de yens (875,9 millions d'euros).

Ses ventes annuelles ont baissé de 12,1% à 3.160,2 milliards de yens (25 milliards d'euros).

Ses bénéfices sur le quatrième trimestre se sont toutefois nettement améliorés sur un an, pour des ventes totales quasi stables.

Il y a une dizaine de jours, Canon avait notamment fait part de ventes robustes de ses nouveaux appareils photo hybrides, ainsi que de ses imprimantes à jet d'encre, dont la demande est dopée par l'adoption croissante du télétravail dans le monde.