LuxeChute inédite du marché mondial du luxe en 2020, lesté par le virus
jh
18.11.2020 - 13:48
Le Covid-19, coup dur pour le luxe
La pandémie de Covid-19, qui entrave le tourisme et provoque des fermetures massives de magasins, devrait entraîner «une chute sans précédent» de l'activité du marché mondial du luxe en 2020, selon une étude du cabinet Bain and Co.
«La crise provoque la plus lourde chute jamais enregistrée», avec un recul prévu de l'activité de 23% en 2020 par rapport à 2019, à 217 milliards d'euros (235 milliards de francs) de ventes, seule la Chine étant épargnée, affirme le rapport publié mercredi.
Ces difficultés s'accompagnent de profondes transformations: les achats en ligne devraient faire un bond, pour représenter 23% du marché contre seulement 12% en 2019, poursuit le cabinet.
Dans ce contexte fortement ébranlé par la pandémie, les consommateurs attendent en outre de plus en plus de la part des marques de luxe des démonstrations de leurs engagements en matière de responsabilité, souligne le cabinet.
«L'incertitude devrait dominer encore dans les mois qui viennent» anticipe-t-il en prévoyant un retour au niveau de 2019 d'ici à 2022-2023.
Au milieu du marasme, la Chine est la seule région qui va terminer l'année sur une note positive, en enregistrant une hausse de 45% (aux taux de change actuels) pour atteindre 44 milliards d'euros de ventes, portée par la consommation locale, détaille l'étude.
En Europe la chute est de 36% à 57 milliards d'euros, pour le continent américain le recul est de 27% à 62 milliards d'euros quand le Japon perd 24% à 18 milliards d'euros et le reste de l'Asie reflue de 35% à 27 milliards d'euros.
La part des achats effectués localement devraient s'élever cette année pour atteindre 80 à 85%, estime le cabinet.
Et selon Bain and Co., tous les produits personnels de luxe -la maroquinerie, la mode, l'horlogerie, la joaillerie et les parfums et cosmétiques- devraient connaître un repli.
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Malgré des hivers sans neige récurrents, les représentants des remontées mécaniques se veulent optimistes. «La branche va de l'avant de manière positive, résiliente et innovante», a affirmé son association jeudi devant les médias à Lugano. L'avenir de la branche se trouve toutefois «au-dessus de 1800 mètres».
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Réforme LPP: les chiffres officiels à nouveau remis en cause
La bataille de chiffres sur la réforme de LPP, en votation le 22 septembre, continue. Les pertes de rentes toucheront beaucoup plus de monde qu'annoncé par le Conseil fédéral, affirme l'Union syndicale suisse (USS), sur la base de ses calculs. Dans la brochure de votation, la Confédération affirme que les personnes actives avec un revenu annuel de plus de 70'000 francs, soit environ 5500 francs mensuels, seront pratiquement les seules à subir des baisses de rentes. Et que les jeunes salariés dont le salaire annuel se situe entre 25'000 et 40'000 francs toucheraient plus de 300 francs de rente par mois. Ces calculs se basent sur des hypothèses totalement irréalistes, selon l'USS. Ils partent du principe qu'une personne touchera le même salaire toute sa vie professionnelle. «C'est à rebours de la réalité du monde du travail», a estimé Daniel Lampart. En général, les salariées et salariés ne touchent pas le même salaire à 25 ans ou à 50 ans, car l'expérience progresse.
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