Restructuration Citigroup prévoit de supprimer 20.000 postes à moyen terme

afp

12.1.2024 - 18:02

Citigroup prévoit de supprimer 20.000 postes en net à moyen terme dans le monde, a indiqué vendredi la banque américaine, engagée dans une restructuration majeure, à l'international en particulier.

Globalement, Citi se recentre notamment sur les clients institutionnels, la banque privée et la gestion de fortune. (Archives)
Globalement, Citi se recentre notamment sur les clients institutionnels, la banque privée et la gestion de fortune. (Archives)
ATS

Mi-septembre, la directrice générale Jane Fraser avait révélé que cette transformation allait s'accompagner d'une réorganisation majeure de la structure hiérarchique, la plus importante pour la banque «depuis près de vingt ans».

Lors d'une conférence téléphonique, le directeur financier Mark Mason a indiqué que les provisions passées au quatrième trimestre 2023, à hauteur de 780 millions de dollars, portaient sur environ 7.000 suppressions d'emplois en 2024.

Le groupe new-yorkais comptait environ 200.000 employés fin 2023, hors banque de détail au Mexique, total qu'il prévoit de faire passer à 180.000, selon des documents publiés vendredi.

Citigroup a entamé une réorientation stratégique majeure, qui a entraîné un désengagement de nombre de filiales de banque de détail à l'international.

Elle prévoit notamment d'introduire en Bourse sa filiale mexicaine Banamex, qui regroupe les services aux particuliers et aux PME.

Globalement, Citi se recentre sur les clients institutionnels, la banque privée et la gestion de fortune, ainsi que les cartes de crédit, tout en restant active dans la banque de détail aux Etats-Unis.

L'enseigne prévoit de réaliser environ 2 à 2,5 milliards de dollars d'économie en année pleine grâce à cette refonte.

Première banque américaine en 2006, Citigroup comptait alors 325.000 employés.

Elle a encaissé de plein fouet la crise financière de 2008, plombée par des portefeuilles conséquents d'actif à risque, notamment des crédits «subprime».

Plus implantée à l'étranger que ses rivales américaines, elle a aussi été plus vulnérable à des crises internationales, notamment l'invasion de l'Ukraine ou la récente dévaluation du peso argentin.

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