Service aérien Coupes chez Gate Gourmet et SR Technics

Des suppressions de postes se dessinent chez des prestataires de services du secteur aérien, durement touché par la crise de coronavirus et les restrictions de voyages. SR Technics et Gate Gourmet s'apprêtent à sabrer des centaines d'emplois.

Gate Gourmet, filiale de restauration à bord des avions de Gategroup, pourrait supprimer au moins 300 postes, principalement à l'aéroport de Zurich, selon des journaux du groupe Tamedia.

La direction a informé les employés dans la matinée de ces mesures. Le nombre exact de postes supprimés est encore ouvert. La maison-mère Gategroup, qui appartient à parts égales au fonds singapourien Temasek et au fonds malaisien RRJ Capital, emploie environ 2000 personnes en Suisse.

«Gate Gourmet à Zurich et Genève est fortement impacté par la crise du Covid-19, à l'instar de tout le secteur aérien» et la société «doit agir face à cette situation pour assurer le maintien à long-terme de notre activité», a indiqué à AWP une porte-parole de Gate Gourmet.

L'entreprise a débuté à Zurich et Genève le processus d'information et de consultation avec le personnel concerné, a-t-elle ajouté. Selon cette dernière, environ 350 postes sont touchés par ces mesures sur les deux sites.

Au total, quelque 30% à 35% des emplois de Gate Gourmet à Zurich et Genève sont sur la sellette.

Aussi à Bâle

Le spécialiste zurichois de la maintenance d'avions SR Technics risque également de faire les frais des répercussions économiques de la pandémie. La société pourrait supprimer 500 postes, dont 400 à Zurich, dans le cadre d'un programme de restructuration des activités, selon les journaux du groupe Tamedia.

Les sites de Genève et Bâle comptant respectivement 300 et 100 personnes devraient également être touchés par ces licenciements, selon une source proche du dossier. A l'aéroport de Zurich, SR Technics, dont l'actionnaire principale est le conglomérat chinois HNA, dispose actuellement d'environ 1400 employés.

Interrogée par AWP, une porte-parole s'est refusée à confirmer le nombre d'emplois concernés. Elle a cependant indiqué que le groupe voulait «éviter autant que possible des suppressions de postes».

ATS