Alimentation Danone optimiste quant à la réalisation de l'objectif de croissance

afp

26.7.2023 - 08:35

Le géant français de l'agroalimentaire Danone a vu son chiffre d'affaires progresser (+6,3%) et son bénéfice net bondir (+48,2%) au premier semestre 2023.

La croissance de la multinationale française Danone est toujours tirée par la hausse du prix de ses produits, avec une augmentation des tarifs de 9,4% sur le semestre (archives).
La croissance de la multinationale française Danone est toujours tirée par la hausse du prix de ses produits, avec une augmentation des tarifs de 9,4% sur le semestre (archives).
ATS

Keystone-SDA, afp

Le groupe anticipe atteindre la «fourchette haute» de son objectif de croissance annuel, a-t-il indiqué mercredi dans un communiqué.

«Nous prévoyons une hausse du chiffre d'affaires en données comparables dans la fourchette haute de notre objectif de croissance de +4 à +6%», a souligné son directeur général Antoine de Saint-Affrique, cité dans ce communiqué. Le chiffre d'affaires du groupe a ainsi atteint 14,2 milliards d'euros (13,6 milliards de francs) au premier semestre 2023 et son bénéfice net part du groupe a dépassé le milliard d'euros.

Malgré un léger recul des volumes de ventes, la croissance de la multinationale française est toujours tirée par la hausse du prix de ses produits, comme les yaourts Activia, les eaux Evian et Mizone ou encore les pots pour bébé Blédina, avec une augmentation des prix de 9,4% sur le semestre.

Après la prise de contrôle de ses actifs par l'Etat russe, la multinationale française va sortir de ses comptes ses activités «produits laitiers et végétaux» (EDP) en Russie à partir de juillet 2023, entraînant une «dépréciation» de 200 millions d'euros a-t-elle également annoncé.

La décision des autorités russes mi-juillet a eu lieu «sans que Danone ait été informé ou donne son approbation. Bien que Danone ne détienne plus le contrôle de la gestion de ses opérations en Russie, le groupe reste son propriétaire légal», a souligné l'entreprise. Cette déconsolidation de la filiale russe aura également un impact de 500 millions d'euros lié au cours du rouble, sans conséquence «sur les capitaux propres totaux du groupe».