Catastrophes naturelles Dégâts moindres pour les assureurs

ATS

15.8.2019 - 12:36

Cyclones et inondations ont généré l'essentiel des dégâts économiques attribués à des catastrophes naturelles sur les six premiers mois de l'année. (archive)
Cyclones et inondations ont généré l'essentiel des dégâts économiques attribués à des catastrophes naturelles sur les six premiers mois de l'année. (archive)
Source: KEYSTONE/AP Kyodo News/ICHIRO BANNO

Les catastrophes naturelles ont provoqué des dommages de 40 milliards de dollars (quasiment le même montant en francs) au plan mondial lors du premier semestre, relève la première estimation de l'étude Sigma publiée jeudi par Swiss Re Institute.

Pour l'ensemble de la branche, les dégâts assurés, d'origine humaine inclus, ont atteint 19 milliards.

Ces deux chiffres sont en nette baisse par rapport à ceux du premier semestre 2018, qui avaient atteint respectivement 45 et 26 milliards de dollars, indique le réassureur zurichois.

Les diverses catastrophes ont fait plus de 5000 victimes (décès et disparitions). Le cyclone Idai, qui a frappé le Malawi, le Mozambique, le Zimbabwe et Madagascar avec plus de 1000 morts, a été le plus dévastateur.

Les dommages globaux, qui comprennent les catastrophes naturelles (quelque 90% du total) et les dégâts d'origine humaines, se sont montés à 44 milliards de dollars, loin des 109 milliards qui constituent la moyenne des premiers semestres sur les dix années précédentes.

Sur les 19 milliards de dollars couverts par les assurances au premier semestre, les cyclones et les inondations constituent l'essentiel de la part.

L'étude met en évidence une nouvelle fois «l'écart de protection (couverture) dans les pays émergents» par rapport aux pays développés, observe dans le communiqué Martin Bertogg, responsable «Catastrophe Perils» chez Swiss Re, citant notamment le cyclone Fani en Inde, dont les dommages provoqués étaient très largement non couverts.

Fin juillet, Swiss Re avait annoncé un bénéfice net de près d'un milliard de dollars au premier semestre, bien au-dessus des attentes, en raison notamment de coûts maîtrisés pour les catastrophes naturelles, avec un ratio combiné (rapport primes/dommages) favorable et de bons résultats de placements.

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