Pharma Des emplois menacés chez GSK à Prangins

ATS

11.11.2019 - 16:03

La centaine de postes potentiellement impactés chez GSK Consumer Healthcare à Prangins concerne «les fonctions globales», a précisé la cheffe de la communication à AWP (archives).
La centaine de postes potentiellement impactés chez GSK Consumer Healthcare à Prangins concerne «les fonctions globales», a précisé la cheffe de la communication à AWP (archives).
Source: KEYSTONE/LAURENT GILLIERON

Une centaine d'emplois sont menacés sur le site de Prangins du géant pharmaceutique britannique GSK annonce lundi le quotidien «La Côte».

Cela se passe dans le cadre de la réorganisation en cours après la création de la co-entreprise avec l'américain Pfizer pour les activités de santé grand public. Le site pranginois de GSK Consumer Healthcare (ex-Novartis) occupe actuellement quelque 1250 personnes. «Il s'agit d'éviter les doublons et les dispersions géographiques», déclare dans le quotidien Christiane Kempers, responsable de la communication pour le site vaudois. La centaine de postes potentiellement impactés chez GSK Consumer Healthcare à Prangins concerne «les fonctions globales», a précisé Mme Kempers à AWP.

Sur ce nombre, environ 80 sont employés dans la «Recherche&Développement» (R&D), principalement dans le laboratoire qui sera transféré à Richmond, aux Etats-Unis, «pour y bénéficier des infrastructures de pointe existantes». «Dans la mesure du possible et si des postes sont ouverts, nous essayerons de replacer les employés à l'interne et de voir si un déplacement à Richmond est possible pour les personnes qui le souhaitent», a précisé la responsable de communication.

Le personnel du site de production ne sera, quant à lui, pas concerné.

Les négociations avec les représentants du personnel ont démarré le 16 octobre et devraient durer jusqu'au 29 novembre. «Tant que la consultation est en cours, nous ne sommes pas en mesure de commenter plus précisément les changements à venir. Ils dépendront de l'issue du dialogue», a ajouté la cheffe de communication.

«Prangins reste un pôle de compétences très important pour GSK», assure-t-elle encore. «Preuve en est, de nouvelles fonctions globales seront aussi rapatriées à Nyon.»

Le syndic de Nyon Daniel Rossellat a été informé des transformations à venir. Il constate, tout en parlant de «coup dur» selon ses mots rapportés par le quotidien, que le groupe est loin de vouloir quitter la région et a augmenté le nombre de postes. Lors du passage de Novartis à GSK en 2015, le site comptait 1130 employés, contre 1250 aujourd'hui.

GSK avait décidé en mars 2018 de racheter ses parts dans sa co-entreprise OTC (médicaments sans ordonnance) avec Novartis, pour 13 milliards de dollars. Le site de Prangins, qui avait failli être fermé par Novartis auparavant, est géré par GSK depuis 2015.

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