Transport aérien Emirates renoue avec les bénéfices au premier semestre

afp

10.11.2022 - 10:44

Le groupe Emirates, basé à Dubaï et propriétaire de la plus importante compagnie aérienne du Moyen-Orient, a annoncé jeudi un retour aux bénéfices au premier semestre de l'exercice 2022-2023. L'entreprise revient de deux années de pertes liées au Covid-19.

Le fleuron économique de l'émirat du Golfe a dégagé des profits de 4,2 milliards de dirhams (environ 1,13 milliard de francs) durant la première moitié de l'année financière 2022-2023, contre des pertes de 5,7 milliards de dirhams  fin septembre 2021 (archives).
Le fleuron économique de l'émirat du Golfe a dégagé des profits de 4,2 milliards de dirhams (environ 1,13 milliard de francs) durant la première moitié de l'année financière 2022-2023, contre des pertes de 5,7 milliards de dirhams fin septembre 2021 (archives).
ATS

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Le fleuron économique de l'émirat du Golfe a dégagé des profits de 4,2 milliards de dirhams (environ 1,13 milliard de francs) durant la première moitié de l'année financière 2022-2023, contre des pertes de 5,7 milliards de dirhams (1,55 milliard d'euros) fin septembre 2021, selon un communiqué.

Le groupe avait été frappé de plein fouet par la pandémie de Covid-19, enregistrant des pertes annuelles record de 22,1 milliards de dirhams en 2021-2021, ramenées à 3,8 milliards de dirhams l'exercice suivant.

A elle seule, la compagnie aérienne a réalisé un bénéfice de 4 milliards de dirhams au premier semestre, ses revenus ayant bondi de 131% sur un an, à 50,1 milliards de dirhams.

Le groupe Emirates détient également Dnata, une entreprise de services à l'aéroport de Dubaï, l'un des plus fréquentés au monde.

La hausse des revenus du groupe a été tirée par la reprise du transport aérien dans le monde après l'assouplissement des restrictions liées au Covid-19, indique le communiqué.

Emirates s'attend à ce que «la demande reste forte» d'ici la fin de l'exercice, le 31 mars.

«Mais l'horizon n'est pas complètement dégagé», prévient son patron, Sheikh Ahmed ben Saïd Al-Maktoum. «Nous suivons de près les coûts inflationnistes et d'autres défis macro-économiques comme le dollar fort et les politiques fiscales dans les principaux marchés».

Le groupe, qui avait licencié à tour de bras durant la pandémie, a également annoncé une hausse de 10% de ses effectifs par rapport à fin mars 2022, atteingant 93.893 employés.