Produits du terroir Environ 50% des AOP-IGP sont exportées

ATS

22.5.2019 - 10:49

A l'instar du Gruyère, environ 50% des produits AOP-IGP sont exportés (image symbolique).
A l'instar du Gruyère, environ 50% des produits AOP-IGP sont exportés (image symbolique).
Source: KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

L'Association suisse des AOP-IGP fête ses 20 ans d'existence. En 2018, plus de 71'000 tonnes de ces produits à l'appellation protégée ont été mis sur le marché, dont environ 50% sont exportés. Le chiffre d'affaires a atteint 1,6 milliard de francs.

L'Association suisse des AOP-IGP a tenu mardi son assemblée générale à Berne devant 55 membres et invités, indique-t-elle mercredi dans un communiqué. La présidente et conseillère aux Etats Géraldine Savary (PS/VD) a félicité l'association pour ses 20 ans d'existence et les 32 spécialités qu'elle représente.

Ces appellations bénéficient d'une notoriété de 55% pour l'AOP (origine protégée) et de 33% pour l'IGP (indication géographique protégée), avec une différence marquée entre la Suisse romande, berceau de la majorité de ces spécialités, et la Suisse alémanique. Parmi ceux connaissant ces labels, ils sont 76% à trouver l'AOP et 64% l'IGP «assez à très crédibles», relève l'association.

A l'heure actuelle, 22 AOP et 15 IGP sont enregistrées. Ces produits représentent 15'000 emplois, pour 10'000 exploitations agricoles et 1700 entreprises de transformation.

Motion déposée

Sur le plan politique, une motion a été déposée en début d'année par la présidente de l'association concernant le besoin des filières à pouvoir agir en amont contre les fraudes, en particulier au niveau du commerce intermédiaire. Celui-ci passe pour l'instant en grande partie entre les mailles du système de contrôle des dénominations étatiques protégées.

La solution proposée prévoit des agents de vigilance qui seraient placés sous l'égide de l'Etat, mais rétribués par les organisations de producteurs. Ces agents exerceraient leur surveillance en complément de celle des cantons. Après avoir été acceptée par le Conseil des Etats, la motion va maintenant être traitée par le Conseil national.

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