HydrocarburesEquinor porté par les prix du gaz au 3e trimestre
afp
27.10.2021 - 08:13
Le géant norvégien de l'énergie Equinor a dégagé un bénéfice net d'un peu plus de 1,4 milliard de dollars (1,29 milliard de francs) au 3e trimestre 2021. La performance reflète l'envolée des prix du gaz, qui s'est traduite par un chiffre d'affaires plus que doublé.
27.10.2021, 08:13
27.10.2021, 08:16
ATS
«Nous tirons profit de la hausse des prix des matières premières et, grâce à une solide performance opérationnelle, nous obtenons de bons résultats», a déclaré le directeur général Anders Opedal, cité dans le rapport financier.
Entre juillet et septembre, le chiffre d'affaires s'est élevé à 23,1 milliards de dollars, pour un résultat net dans le vert – contre une perte enregistrée l'année dernière à même période, notamment liée à des dépréciations d'actifs.
Le résultat net du groupe est toutefois inférieur aux attentes des analystes qui tablaient en moyenne sur un bénéfice net de plus de 2 milliards. En revanche, le chiffre d'affaires est supérieur aux 22 milliards attendus, selon Factset.
Indicateur de prédilection d'Equinor, le résultat d'exploitation ajusté, qui gomme certains éléments exceptionnels, ressort largement au dessus des attentes, à 9,8 milliards de dollars.
Transition écologique en ligne de mire
À la faveur de la reprise économique mondiale, les prix du gaz ont flambé à l'approche de l'hiver dans l'hémisphère nord.
«Le niveau et la volatilité actuels sans précédent des prix du gaz en Europe soulignent l'incertitude du marché», a dit le directeur général.
Le groupe a maintenu ses prévisions données au deuxième trimestre, à savoir des investissements de 9 à 10 milliards de dollars pour 2021 et 2022, puis de 12 milliards les deux années suivantes.
Equinor table toujours sur une hausse de sa production d'environ 2% en 2021 par rapport à 2020.
Encore largement pétrolière, la compagnie détenue à 67% par l'Etat norvégien entend devenir un acteur de la transition écologique. Le groupe compte investir environ 23 milliards de dollars dans les énergies renouvelables d'ici à 2026, date à laquelle sa production d'hydrocarbures devrait commencer à baisser, a-t-il annoncé en juin.