«J'ai eu ma dose» Etre vacciné, nouvel argument de drague pour les rencontres

ATS

7.6.2021 - 01:44

En affichant «je suis vacciné» ou «j'ai eu ma dose» sur leur profil, les usagers des applications de rencontre au Royaume-Uni peuvent dès lundi faire de leur statut vaccinal anti-Covid un argument de séduction. 27 millions de Britanniques ont déjà reçu les deux doses.

Selon un récent sondage YouGov, 31% des Britanniques adultes préfèreraient une rencontre avec quelqu'un qui est vacciné et 28 refuseraient même de rencontrer quelqu'un qui ne l'est pas (archives).
Selon un récent sondage YouGov, 31% des Britanniques adultes préfèreraient une rencontre avec quelqu'un qui est vacciné et 28 refuseraient même de rencontrer quelqu'un qui ne l'est pas (archives).
ATS

Comme l'ont déjà fait les Etats-Unis d'Amérique, le gouvernement britannique a pris la main des applications de rencontre pour s'impliquer dans la campagne de vaccination, qui va s'ouvrir dans les jours prochains aux moins de 30 ans.

Selon un récent sondage YouGov, 31% des adultes préfèreraient une rencontre avec quelqu'un qui est vacciné et 28 refuseraient même de rencontrer quelqu'un qui ne l'est pas.

Les usagers de Tinder et consorts pourront ainsi ajouter leur vaccin à leur attirail pour plaire et s'ils affichent leur soutien à la campagne «Chaque vaccination nous donne l'espoir», bénéficier de munitions offertes, comme des «super like», dans l'arsenal de la drague en ligne, dans un pays éprouvé par des mois de confinement hivernal.

Variant indien

Il s'agit là «d'un incroyable atout supplémentaire à notre programme de vaccination», a salué dans un communiqué le secrétaire d'Etat Nadhim Zahawi.

Pays le plus durement touché en Europe avec près de 128'000 morts, le Royaume-Uni a administré une première dose de vaccin à plus de 40 millions de personnes, une deuxième à plus de 27 millions. Le gouvernement s'est fixé comme objectif d'avoir proposé au moins une dose à tous les adultes d'ici au 31 juillet.

Le pays se trouve actuellement confronté à une poussée du variant Delta, identifié pour la première fois en avril en Inde et désormais dominant au Royaume-Uni. Plus contagieux, celui-ci menace la levée des dernières restrictions en vigueur, espérée le 21 juin.