ConjonctureLe baromètre du KOF a poursuivi son repli en septembre
vj
30.9.2021 - 09:37
Se contractant depuis mai dernier, le baromètre du Centre de recherches conjoncturelles (KOF) a poursuivi son repli en septembre. L'indicateur a reculé de 2,9 points au regard du mois précédent pour s'établir à 110,6 points.
Keystone-SDA, vj
30.09.2021, 09:37
30.09.2021, 09:49
ATS
Après avoir atteint un plus haut historique en mai dernier à 143,6 points, le baromètre s'est replié pour un 4e mois consécutif, ressort-il du communiqué diffusé jeudi par l'institut de recherches rattaché à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ). La contraction s'est toutefois révélée moins prononcée que durant les mois précédents. Sondés par l'agence AWP, les économistes attendaient pour leur part une valeur moyenne entre 106 et 112 points pour la période sous revue.
Si la reprise de l'économie suisse après la pandémie de coronavirus ralentit ainsi quelque peu, elle n'en devrait pas moins se poursuivre dans les prochains mois, notent les prévisionnistes zurichois. Ceux-ci attribuent le repli subi en septembre principalement aux indicateurs concernant la demande étrangère.
Les indicateurs du secteur manufacturier renvoient un signal négatif supplémentaire, suivis par ceux de la branche des autres services. En revanche, les indices du secteur de la finance et des assurances envoient un signal légèrement favorable.
Le KOF a observé des évolutions négatives dans le secteur manufacturier principalement pour l'industrie métallurgique, du papier et de l'imprimerie, ainsi que la construction de machines et de véhicules et l'industrie textile. Les indices des autres industries – y compris les secteurs de la chimie, de la pharmacie et des plastiques ainsi que les fabricants de produits alimentaires et de boissons – n'ont pratiquement pas changé par rapport au mois précédent.
Dans le secteur de l'industrie manufacturière (fabrication et construction), les indicateurs d'évaluation de la situation des commandes vont dans le sens positif. En revanche, les sous-indicateurs évaluant les perspectives d'emploi, la situation concurrentielle et le développement de la production reculent, ce qui se traduit par un solde négatif pour les indicateurs du secteur manufacturier.