Après le rachat de Credit Suisse par UBS Le PLR veut une nouvelle stratégie pour la place financière suisse

beko, ats

20.3.2023 - 16:11

Le PLR exige une nouvelle stratégie pour la place financière helvétique après la reprise de Credit Suisse par UBS. Le parti exige que les autorités fédérales interviennent sur les bonus des dirigeants de la banque aux deux voiles en déconfiture.

Le président du PLR Thierry Burkart veut lui aussi clarifier les responsabilités dans le naufrage de Credit Suisse.
Le président du PLR Thierry Burkart veut lui aussi clarifier les responsabilités dans le naufrage de Credit Suisse.
ATS

Keystone-SDA, beko, ats

La reprise de Credit Suisse par UBS n'est pas une transaction purement commerciale, mais un sauvetage public avec une participation du secteur privé via UBS, a estimé lundi le président du PLR Thierry Burkart. Si l'action était nécessaire pour éviter un effet domino, ce qui s'est passé est une «honte pour la Suisse», a-t-il réitéré.

C'est pourquoi le PLR invoque l'article 10a de la loi sur les banques pour que les autorités interdisent à Credit Suisse de verser un bonus à ses managers cette année ou réclament le remboursement de bonus aux ex-dirigeants. «La mauvaise gestion flagrante des managers hautement rémunérés est à blâmer pour le sauvetage de Credit Suisse», a justifié le président du parti.

Les événements montrent aussi que les mécanismes préparés depuis des années n'ont pas marché. C'est pourquoi le parti demande une nouvelle stratégie pour la place financière, y compris en matière de surveillance, s'en prenant en particulier à la responsabilité de l'ancien ministre des finances, Ueli Maurer. «Nous aurions pu réagir plus tôt sur l'un ou l'autre front», a complété M. Burkart.

Comme le PS et les Verts, le PLR appelle lui aussi de ses voeux une session extraordinaire du Parlement. Celle-ci devra déterminer la nécessité d'une commission d'enquête parlementaire (CEP) sur les responsabilités dans la débâcle du numéro deux bancaire helvétique.