Transport Le président de la compagnie aérienne Qantas refuse de démissionner

afp

27.9.2023 - 11:37

Le président de Qantas, Richard Goyder, a affirmé mercredi qu'il ne céderait pas aux appels demandant sa démission. (archives)
Le président de Qantas, Richard Goyder, a affirmé mercredi qu'il ne céderait pas aux appels demandant sa démission. (archives)
ATS

Le président de la compagnie aérienne Qantas, Richard Goyder, a affirmé mercredi qu'il ne céderait pas aux appels demandant sa démission, au moment où la réputation du groupe australien est ternie par une série de scandales.

Keystone-SDA, afp

Devant une commission du Sénat australien, M. Goyder a assuré que les principaux actionnaires du groupe, qu'il a consultés il y a deux semaines, souhaitaient qu'il soit maintenu dans ses fonctions aux côtés de Vanessa Duson, la nouvelle patronne de Qantas.

«Tout en conservant la confiance de nos actionnaires et du conseil d'administration, je continuerai à exercer car je pense que nous avons des défis très importants à relever et des problèmes à résoudre», a insisté M. Goyder.

«Si cette confiance ne perdure pas, il est clair que je réexaminerai cette décision», a-t-il nuancé.

Des pilotes et des actionnaires de Qantas ont réclamé sa démission après que la réputation de Qantas a été mise à mal par une vague de licenciements jugés illégaux, et une flambée des prix des billets malgré les milliards de dollars australiens injectés par le gouvernement.

Ces controverses ont poussé vers la sortie l'ancien PDG de la compagnie aérienne, Alan Joyce, qui a annoncé le 5 septembre sa retraite anticipée après avoir exercé 15 ans à la tête de Qantas.

En outre, la direction de la compagnie est soupçonnée d'avoir fait pression sur le gouvernement pour empêcher Qatar Airways d'augmenter ses vols vers l'Australie.

La commission du Sénat enquête ainsi sur la décision du ministre australien des Transports qui a bloqué le projet de la compagnie qatarie d'offrir 21 vols supplémentaires par semaine vers les plus grandes villes d'Australie.

Le Premier ministre australien Anthony Albanese a pour sa part nié tout comportement protectionniste dans cette affaire.