Ryanair a dégagé un bénéfice net d'un milliard d'euros (1,05 milliard de francs) pour l'exercice achevé fin mars, en hausse de 13%. Mais la compagnie aérienne low cost irlandaise prévoit d'être dans le rouge pour le trimestre en cours.
En incluant les éléments exceptionnels, le bénéfice net part du groupe annuel atteint 648,7 millions d'euros, soit une baisse de 26,7% sur un an. Le chiffre d'affaires opérationnel a progressé de 10% sur un an à 8,5 milliards d'euros, a annoncé lundi Ryanair.
Le groupe prévoit d'essuyer une perte «supérieure à 200 millions d'euros au premier trimestre», celui où les effets du confinement, qui a entraîné une annulation quasi totale du trafic aérien, se sont faits pleinement sentir, et une perte un peu moindre au second trimestre.
«La majeure partie de la flotte de Ryanair a été immobilisée depuis la mi-mars en raison des restrictions gouvernementales sur les vols» pour lutter contre la pandémie de coronavirus, expliqué Ryanair lundi dans un communiqué.
La brusque chute du trafic à la toute fin de l'exercice décalé du transporteur a réduit le nombre de passagers transportés pendant l'exercice de 5 millions de personnes, et son bénéfice de plus de 40 millions d'euros.
Il a passé une charge exceptionnelle de 353 millions d'euros due à l'immobilisation des avions à cause de la pandémie.
Pour le premier trimestre Ryanair table sur moins de 1% de son programme de vols habituels, avec un début de retour du trafic au deuxième trimestre à partir de juillet, mais la compagnie à bas coûts n'escompte de réaliser «pas plus de 50% de son objectif d'origine de 44,6 millions de passagers».
Compagnies «junkies»
En outre, la concurrence sectorielle sera distordue par «des montants sans précédent d'aides d'Etat (enfreignant les règles européennes) avec plus de 30 milliards d'euros octroyés à Lufthansa, Air France-KLM, Alitalia, SAS et Norwegian entre autres», dénonce Ryanair qui s'attend à des tarifs «inférieur aux coûts» pour ces entreprises.
La semaine dernière, le tonitruant président de la compagnie Michael O'Leary avait comparé les compagnies en difficulté qui réclament l'aide des Etats à «des junkies» et menacé de porter plainte contre le soutien qui pourrait notamment être apporté à Brussels Airlines ou Lufthansa.
Ryanair a annoncé vendredi la suppression de 250 emplois administratifs dans plusieurs pays européens en raison de la chute d'activité. Il avait déjà dit début mai planifier la suppression de 3.000 postes, essentiellement des pilotes et personnels de cabine, soit 15% de ses effectifs totaux.
«Nous pensons que les résultats de Ryanair sont plutôt encourageants car ce qui compte le plus dans ces cas-là c'est de réduire les dépenses de liquidités et c'est ce que Ryanair a fait», estime Naeem Aslam, d'Avatrade.
Il remarque cependant que «tant que les passagers sont forcés de se placer en quarantaine après un voyage international il n'y en a pas beaucoup qui vont voyager».
Le transporteur low-cost a annoncé son intention de reprendre 40% de ses vols à partir de juillet à condition que les gouvernements rouvrent les frontières et en mettant en place des mesures sanitaires comme le port du masque et des contrôles de température, mais en excluant d'imposer la distanciation sociale dans ses appareils.
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