Travail temporaire Le travail temporaire croît plus doucement

ATS

30.10.2018 - 10:36

Les plateformes en ligne de type Uber devrait accélérer la flexibilité dans le secteur de l'emploi selon l'association faîtière suisse du travail temporaire (archives).
Les plateformes en ligne de type Uber devrait accélérer la flexibilité dans le secteur de l'emploi selon l'association faîtière suisse du travail temporaire (archives).
Source: KEYSTONE/AP/SETH WENIG

Le secteur du travail temporaire en Suisse a enregistré une croissance de 5,5% au troisième trimestre sur un an, révèle l'indice Swiss Staffingindex publié mardi. Cette croissance marque un ralentissement par rapport au premier et deuxième trimestres.

Si la conjoncture se révèle favorable, il faut noter que le recrutement de main-d'oeuvre spécialisée est de plus en plus difficile. Dans ces conditions, la croissance à deux chiffres observée lors des deux trimestres précédents (+15,3% au premier et +10,5% au deuxième) n'a pas pu être atteinte, constate l'association faîtière suisse du travail temporaire.

Swissstaffing rappelle que la convention de travail pour la location de services a pu être reconduite ce mois entre les partenaires sociaux (Unia, Syna, Employés suisses et Société suisse des employés de commerce). Elle doit permettre de continuer à l'avenir de concilier flexibilité et sécurité sociale sans recourir à des réglementations légales compliquées, relève le communiqué.

"La flexibilité répond à un besoin, tant pour les employés que pour les entreprises", souligne Swissstaffing. L'émergence de plateformes en ligne de type Uber devrait accélérer le phénomène.

La croissance du secteur temporaire est alimentée par toutes les branches professionnelles. La bonne marche des affaires est toutefois menacée par une série de risques politiques, comme le Brexit, la crise de l'endettement en Europe et la guerre commerciale. Ces éléments pourraient avoir un impact profond sur le secteur durant l'année à venir, prévient l'association.

En outre, un échec dans la recherche d'un accord-cadre institutionnel avec l'UE ou l'acceptation de l'initiative pour l'autodétermination "pourrait endommager durablement les relations économiques avec l'UE, principal partenaire de la Suisse", conclut le communiqué.

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