Sécurité Autoroute A9: le viaduc de Riddes fermé aux poids lourds

ATS

31.7.2019 - 12:43

Le viaduc de Riddes (VS) enjambant l’autoroute A9 demeurera interdit aux véhicules lourds durant plusieurs mois, vraisemblablement jusqu’à fin 2019. Cette décision a été prise par l’Etat du Valais et l’Office fédéral des routes (Ofrou), suite à un rapport d’experts.

De récents contrôles n’ont pas pu lever la décision prise le 25 juin dernier. De l’amiante a notamment été observée à l’intérieur du pont.

Si les investigations progressent depuis un peu plus d’un mois, seule une partie de la structure a pu faire l’objet de l’ensemble des analyses souhaitées, indiquent dans un communiqué commun, l’Ofrou et le Service valaisan de la mobilité. L’ouvrage est une copropriété de la Confédération (à 65%) et du canton du Valais (à 35%).

Les inspections dureront plusieurs mois, vraisemblablement jusqu’à la fin de l’année, précise le communiqué. D’ici là, le viaduc et la bretelle d’autoroute resteront interdits à la circulation pour les poids lourds de plus de 3,5 tonnes. Les déviations mises en place depuis un mois demeurent fonctionnelles.

Présence d’amiante

De l’amiante a été découverte à l’intérieur du pont. «Corollaire: ce n’est que lorsque tout risque pour la santé des travailleurs sera écarté que les investigations structurelles dans le caisson du pont pourront être entreprises», précisent l’Ofrou et le Service valaisan de la mobilité.

De la corrosion a également été observée sur les câbles de précontraintes, une technique de construction qui consiste à introduire des efforts internes à l’aide de câbles tendus dans le béton. Des investigations sont également en cours sur le tablier du pont.

Question de sécurité

Fin juin, la décision d’interdire l’utilisation du viaduc aux plus de 3,5 tonnes avait été prise à titre de précaution afin de garantir la sécurité structurale du viaduc et jusqu’au terme des investigations complémentaires.

Selon le chef du Service valaisan de la mobilité, Vincent Pellissier, une remise en l’état de l’ouvrage coûterait 22 millions de francs, dont 8 à la charge du canton. Une reconstruction complète avoisinerait, elle, les 80 millions de francs. Quelque 10'000 véhicules empruntent l’ouvrage quotidiennement.

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