Conjoncture Les analystes confiants quant à l'embellie économique en Suisse

vj

27.3.2024 - 11:02

Les perspectives à court terme de la conjoncture helvétique rassurent quelque peu les analystes interrogés dans le cadre de la publication de l'indicateur UBS-CFA. Les experts continuent d'anticiper une reprise de l'économie suisse au cours des six prochains mois.

Les analystes prévoient une baisse des taux d'intérêt et une poursuite de la tendance à la hausse des marchés boursiers. (archive)
Les analystes prévoient une baisse des taux d'intérêt et une poursuite de la tendance à la hausse des marchés boursiers. (archive)
ATS

Keystone-SDA, vj

A 11,5 points, l'indice UBS-CFA affiche une légère progression de 1,3 point au regard de février, mois durant lequel il avait bondi de 29,7 points, indique le compte-rendu périodique paru mercredi. La confiance retrouvée des analystes depuis le mois dernier s'appuie sur un large front, les perspectives étant jugées plus favorablement non seulement en Suisse, mais aussi dans les autres régions.

Outre les perspectives, l'appréciation de la situation actuelle de l'économie suisse demeure elle aussi favorable. En matière d'inflation, les analystes prévoient un renchérissement de 1,4% dans cinq ans et la probabilité que ce dernier s'inscrive dans la cible de 0 à 2% visée par la Banque nationale suisse (BNS). Il ne sont plus que 13% à prévoir une inflation supérieure à l'objectif de l'institut d'émission, contre encore 28% il y a six mois.

L'optimisme croissant des 36 analystes interrogés entre le 14 et le 20 mars, ne se manifeste pas seulement dans le tableau conjoncturel, mais aussi dans celui des attentes concernant les marchés financiers. Une baisse des taux d'intérêt et une poursuite de la tendance à la hausse des marchés boursiers sont attendues, tant à court qu'à long terme. En ce qui concerne les prévisions à long terme du PIB suisse pour les cinq prochaines années, la moitié des experts s'attendent à une croissance comprise entre 1 et 2%.

Le départ annoncé du président de la BNS, Thomas Jordan, à fin septembre prochain, ne suscite pas de craintes particulières pour les analystes, 90% d'entre-eux estimant que le retrait du Biennois n'aura pas de conséquence sur la politique monétaire de la banque centrale helvétique. Un peu moins de la moitié des experts, soit 40%, estime qu'un élargissement du directoire de l'institut d'émission de trois à cinq membres apporterait des avantages.