Transport aérienLes compagnies aériennes auront besoin de 70 à 80 milliards en plus
afp
20.11.2020 - 14:58
Les compagnies aériennes auront besoin de 70 à 80 milliards de dollars (63,8 à 72,9 milliards de francs) d'aides supplémentaires de la part des gouvernements pour survivre à la crise du Covid-19, a déclaré Alexandre de Juniac.
Le secteur a déjà reçu 160 milliards de dollars d'aides de la part des gouvernements mais «pour les prochains mois, les besoins de l'industrie devraient être évalués à 70 à 80 milliards de dollars d'aides supplémentaires. Sinon des compagnies ne survivront pas», a estimé M. de Juniac, directeur général de l'association internationale du transport aérien (Iata), au journal La Tribune.
«Plus la crise dure, plus les risques de faillites se précisent», a indiqué M. de Juniac. «Près de 40» entreprises sont «en très grande difficulté ou en procédure de sauvegarde ou de faillite».
Depuis le début de la crise du nouveau coronavirus qui a cloué au sol la quasi-totalité de la flotte mondiale pendant plusieurs semaines au printemps, les gouvernements ont apporté des aides aux compagnies sous diverses formes (prêts, aides directes, aides au maintien de l'emploi...)
Mais avec l'émergence de la deuxième vague de coronavirus, le trafic peine à redémarrer et les compagnies vont continuer à enregistrer des pertes. Il est probable qu'elles approchent cette année «les 100 milliards plutôt que les 87 milliards annoncés précédemment», selon M. de Juniac.
Interrogé sur une consolidation du secteur, le patron de l'Iata constate qu'il faudrait pour cela «que les compagnies aient les moyens de se racheter les unes les autres» alors qu'"elles sont en mode survie».
A terme, il juge cependant «probable» qu'il y ait «moins d'acteurs, du fait des faillites, et que ces acteurs soient un peu plus petits, parce qu'ils auront été obligés de se délester d'une grande partie de leur flotte ou de fermer des routes, ou d'avoir des programmes de vols plus limités».
«Nous aurons des acteurs plus petits, mais probablement assez musclés, dynamiques, prêts à repartir. Et s'ils repartent, je pense que la reprise sera rapide et forte», ajoute-t-il.
L'Iata se réunit à partir de lundi pour l'Assemblée générale annuelle de l'organisation, qui regroupe 290 compagnies aériennes dans le monde.
Tourisme: La branche des remontées mécaniques se montre optimiste
Malgré des hivers sans neige récurrents, les représentants des remontées mécaniques se veulent optimistes. «La branche va de l'avant de manière positive, résiliente et innovante», a affirmé son association jeudi devant les médias à Lugano. L'avenir de la branche se trouve toutefois «au-dessus de 1800 mètres».
17.10.2024
L'Asloca contre la révision du droit du bail
Les deux révisions du droit du bail en votation le 24 novembre auraient des «conséquences dramatiques» pour les locataires, a dénoncé mardi une alliance menée par l'Asloca. Les propriétaires veulent pouvoir résilier le bail plus facilement pour louer plus cher. Les locataires font déjà face à des loyers en hausse constante et à la pénurie de logements. Or, les deux révisions avalisées par le Parlement représentent une attaque supplémentaire, a critiqué mardi une alliance de gauche devant les médias à Berne. Le premier objet soumis à votation a pour but d'empêcher les sous-locations abusives. Le second vise à simplifier les résiliations du bail pour besoin propre des propriétaires.
15.10.2024
Réforme LPP: les chiffres officiels à nouveau remis en cause
La bataille de chiffres sur la réforme de LPP, en votation le 22 septembre, continue. Les pertes de rentes toucheront beaucoup plus de monde qu'annoncé par le Conseil fédéral, affirme l'Union syndicale suisse (USS), sur la base de ses calculs. Dans la brochure de votation, la Confédération affirme que les personnes actives avec un revenu annuel de plus de 70'000 francs, soit environ 5500 francs mensuels, seront pratiquement les seules à subir des baisses de rentes. Et que les jeunes salariés dont le salaire annuel se situe entre 25'000 et 40'000 francs toucheraient plus de 300 francs de rente par mois. Ces calculs se basent sur des hypothèses totalement irréalistes, selon l'USS. Ils partent du principe qu'une personne touchera le même salaire toute sa vie professionnelle. «C'est à rebours de la réalité du monde du travail», a estimé Daniel Lampart. En général, les salariées et salariés ne touchent pas le même salaire à 25 ans ou à 50 ans, car l'expérience progresse.
28.08.2024
Tourisme: La branche des remontées mécaniques se montre optimiste
L'Asloca contre la révision du droit du bail
Réforme LPP: les chiffres officiels à nouveau remis en cause