Vie des entreprisesLes fusions et acquisitions au ralenti pour les PME suisses en 2023
ib
16.2.2024 - 09:58
Les petites et moyennes entreprises (PME) helvétiques ont été moins actives en fusions et acquisitions (M&A) l'année dernière. Les tensions mondiales ont eu des répercussions et la Suisse n'a pas été épargnée, indique vendredi une étude du cabinet Deloitte.
Keystone-SDA, ib
16.02.2024, 09:58
16.02.2024, 10:01
ATS
Les PME suisses ont comptabilisé au total 211 opérations, en baisse de 13% sur un an, rapporte un communiqué. Sur ce total, 76 étaient l'oeuvre de PME helvétiques ayant réalisé une acquisition à l'étranger contre 75 en 2022. Les acquisitions étrangères dont les PME suisses étaient la cible sont passées de 98 à 64 sur la même période.
«Les PME suisses ont profité de la vigueur du franc suisse. Parallèlement à un net recul du volume de leurs acquisitions par des entreprises étrangères, elles ont légèrement augmenté leur activité M&A à l'étranger», souligne le cabinet de conseil et d'audit.
Par secteurs d'activités, le plus grand nombre d'opérations de fusion et d'acquisition a été réalisé dans l'industrie et les services et logiciels informatiques ex aequo à 21%. Les entreprises des sciences de la vie et de la santé représentaient 16%, suivies de près par les services et biens de consommation (15%).
Dans le top 5 des transactions par cantons, Zurich remporte la première place, suivi de Berne, Vaud, Genève et Lucerne.
Pour 2024, les experts de Deloitte s'attendent à un effet de rattrapage avec une reprise des fusions et acquisitions suisses.
Les PME prises en compte dans l'étude réalisent un chiffre d'affaires supérieur à 10 millions de francs et emploient moins de 250 personnes. Leur valeur d'entreprise est comprise entre 5 et 500 millions.