Banques Les PME croient au marché américain

ATS

27.8.2019 - 14:14

L'intérêt pour le marché américain s'explique par le potentiel de ce dernier et par le fait que les Etats-Unis représentent aujourd'hui déjà le deuxième partenaire commercial de la Suisse après l'Union européenne (UE) (archives).
L'intérêt pour le marché américain s'explique par le potentiel de ce dernier et par le fait que les Etats-Unis représentent aujourd'hui déjà le deuxième partenaire commercial de la Suisse après l'Union européenne (UE) (archives).
Source: KEYSTONE/EPA/ETIENNE LAURENT

Les PME suisses souhaitent assez largement la conclusion d'un accord de libre-échange avec les Etats-Unis. Elles sont 58% à s'y déclarer favorables, davantage que celles appelant de leurs voeux la signature de l'accord-cadre avec l'UE (56%), selon Credit Suisse.

L'intérêt pour le marché américain s'explique par le potentiel de ce dernier et par le fait que les Etats-Unis représentent aujourd'hui déjà le deuxième partenaire commercial de la Suisse après l'Union européenne (UE), ont expliqué Emilie Gachet, co-auteure de l'étude, et Michael Willimann, responsable de la région Suisse romande à Credit Suisse et de la clientèle entreprises plus particulièrement.

«Il n'existe pas de discussions officielles en ce moment entre la Suisse et les Etats-Unis, mais des entretiens exploratoires», a précisé Emilie Gachet. Les PME helvétiques, ouvertes sur le monde avec des produits à forte valeur ajoutée, se sentent visiblement plus concernées par une potentielle ouverture avec les Etats-Unis que par l'accord de libre-échange avec les pays du Mercosur (Amérique du Sud) adopté la semaine passée par l'AELE, dont fait partie la Suisse et souhaité explicitement par un tiers des sociétés helvétiques sondées.

La moindre exposition des PME en Amérique latine par rapport aux potentialités du marché du pays de l'Oncle Sam peut expliquer cet écart.

«Pour s'imposer aux Etats-Unis, il faut être très pointu et très rapide dans les services», a prévenu M. Willimann. «Les PME suisses – comme leurs homologues européennes – devraient encore progresser sur ce plan. Aux Etats-Unis, quand un client vous appelle pour une réparation par exemple, il est exclu de répondre 'oui, ok, nous serons là demain'. Le client attend de vous une intervention immédiate.»

Retour à la page d'accueil