Conjoncture Les USA confirment leur solide croissance

ATS

28.11.2018 - 15:20

La solidité de la croissance américaine a été confirmée au 3e trimestre, malgré une consommation des ménages plus molle que prévu (archives).
La solidité de la croissance américaine a été confirmée au 3e trimestre, malgré une consommation des ménages plus molle que prévu (archives).
Source: KEYSTONE/AP/MARY ALTAFFER

L'administration Trump a confirmé mercredi une croissance soutenue de 3,5% de l'économie américaine au troisième trimestre, en rythme annuel, bien que la consommation des ménages, traditionnelle locomotive de l'expansion, ait été revue en baisse.

"Avec cette seconde estimation, le paysage général de la croissance économique demeure inchangé", a commenté le département du Commerce soulignant que les hausses des investissements non résidentiels et des stocks des entreprises avaient été effacées par des révisions en baisse de la consommation des ménages et des dépenses des Etats et des collectivités locales.

L'administration américaine révise deux fois sa prévision initiale de croissance du produit intérieur brut (PIB), à un mois d'intervalle à chaque fois, à mesure que les différentes données économiques sont affinées.

Cette seconde estimation est très légèrement inférieure à celle des analystes qui tablaient sur une hausse de 3,6%.

Elle confirme le ralentissement par rapport au trimestre précédent, qui avait inscrit un plus haut en quatre ans à 4,2%.

Bien qu'elle soit moins soutenue qu'estimée fin octobre (3,6% contre 4%), c'est la consommation des Américains, qui a tiré l'expansion de la première économie mondiale pour la période juillet, août et septembre.

Dépenses publiques revues en baisse

Les dépenses des consommateurs comptent ainsi pour 2,45 points dans la croissance américaine (contre 2,7 points initialement estimés).

En revanche, il s'est montré un peu moins pessimiste pour le marché immobilier puisque la chute a été ramenée à 2,6% au lieu de 4% lors de la première estimation. Cet affaiblissement est lié à la hausse de taux d'intérêt qui renchérissent le coût des crédits immobiliers.

Les dépenses publiques ont été revues également en baisse à 2,6% au lieu de 3,3%, sous l'effet d'une nette révision en baisse des dépenses des Etats et des collectivités locales (2% contre 3,2%).

Le commerce explique essentiellement le ralentissement enregistré au troisième trimestre. La baisse des exportations des biens et services américains est plus marquée qu'initialement estimée (-4,4% contre 3,5%).

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