Des banques ont fermé samedi jusqu'à nouvel ordre dans le nord du Liban, a rapporté l'Agence de presse officielle ANI. La veille, un sit-in de manifestants protestant contre les restrictions bancaires a entraîné l'intervention des forces de sécurité.
Des manifestations inédites secouent le Liban depuis le 17 octobre, les protestataires conspuant notamment les autorités pour leur incapacité à résorber la grave crise économique. Depuis septembre, les banques ont imposé des restrictions de plus en plus drastiques sur les retraits et les transferts.
Aucune mesure officielle n'a été décrétée, mais les retraits sont limités en dollars et livres libanaises. Ces mesures ont provoqué la colère des clients qui accusent les banques de tenir leur argent en otage.
Sit-in dans une banque
Samedi, toutes les banques de la région d'Akkar, dans le nord du pays, étaient fermées, selon l'agence de presse ANI, au lendemain d'un appel de l'Association des banques à les fermer «jusqu'à nouvel ordre». Vendredi, des manifestants avaient fait un sit-in dans une banque à Halba, dans cette région, où ils ont soutenu un client qui n'avait pu recevoir qu'une partie de l'argent qu'il réclamait, selon l'ANI.
Les protestataires ont refusé de partir tant que l'homme n'aurait pas reçu la totalité de son argent, provoquant une dispute avec la direction de la banque et entraînant l'intervention des forces de sécurité qui ont tiré du gaz lacrymogène à l'intérieur même de l'établissement bancaire. La querelle a pris fin au bout de dix heures lorsque la direction a promis de verser la totalité de l'argent au client.
L'Association des banques a condamné une «attaque» constituant une «menace à la sécurité des employés». Elle a appelé les établissements de la région à fermer à partir de samedi.
«Révolution»
Si le taux de change officiel est toujours de 1507 livres pour un dollar, les restrictions bancaires ont entraîné une dévaluation de fait d'environ 30% de la monnaie nationale dans les bureaux de change. Sur le marché parallèle, le précieux dollar s'achète parfois à plus de 2000 livres.
Dans la ville de Saïda, dans le sud du pays, des manifestants ont emmené des camions et une grue devant une banque pour forcer le personnel à donner à un homme ses indemnités après qu'il eut quitté son emploi, a indiqué l'ANI. Ils les ont enlevés après que l'homme a finalement reçu son argent.
Dans le secteur de Bikfaya, à l'est de Beyrouth, des gens ont lancé des oeufs sur une banque pendant la nuit, écrivant dessus «révolution», selon l'agence. Dans un communiqué vendredi, le bâtonnier de l'ordre des avocats de Beyrouth Melhem Khalaf a appelé les banques à lever les restrictions sur les transferts et les retraits, dénonçant des mesures «inconstitutionnelles».
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