Automobile Nissan ne veut pas rompre avec Renault

ATS

26.11.2018 - 08:28

Le patron de Nissan ne souhaite pas revoir l'actionnariat du constructeur japonais, dont le principal actionnaire est le français Renault (archives).
Le patron de Nissan ne souhaite pas revoir l'actionnariat du constructeur japonais, dont le principal actionnaire est le français Renault (archives).
Source: KEYSTONE/AP/EUGENE HOSHIKO

Le directeur général de Nissan, Hiroto Saikawa, n'a pas suggéré lundi qu'une revue de la structure actionnariale de l'alliance avec Renault était requise, alors qu'il a déjà déclaré par le passé que l'alliance ne devait plus être dominée par le constructeur français.

Renault détient 43,4% de Nissan alors que le groupe japonais a 15% de Renault, sans disposer de droit de vote.

Hiroto Saikawa, qui assure la présidence par intérim de Nissan depuis l'arrestation du PDG de l'alliance Carlos Ghosn accusé au Japon de fraude fiscale et de détournement de fonds, s'est exprimé lors d'une réunion avec les salariés du groupe.

Auparavant, le quotidien économique Nikkei avait cité le directeur général disant aux salariés que la "relation avec Renault ne se fondait pas sur une base équitable".

Concentration de pouvoir

Un porte-parole de Nissan a déclaré qu'Hiroto Saikawa avait à nouveau parlé de la trop grande concentration de pouvoirs dans les mains d'une seule personne - Carlos Ghosn est également PDG de Renault et était, jusqu'à son éviction jeudi, président de Nissan.

Cette situation n'encourageait pas les autres membres des conseils de Renault et de Nissan de communiquer directement entre eux, préférant faire remonter les décisions à Carlos Ghosn.

Mardi, le conseil d'administration de Renault s'est abstenu de démettre officiellement Carlos Ghosn de ses fonctions de PDG du groupe français et a choisi de nommer un tandem composé de Thierry Bolloré et de Philippe Lagayette pour assurer l'intérim.

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