Banques Nordea voit son bénéfice trimestriel élagué

ATS

17.7.2020 - 08:01

Les pertes sur créances attribuées à la pandémie de coronavirus ont élagué de plus de moitié le bénéfice trimestriel de la banque scandinave. (archive)
Les pertes sur créances attribuées à la pandémie de coronavirus ont élagué de plus de moitié le bénéfice trimestriel de la banque scandinave. (archive)
Source: KEYSTONE/EPA/MAURITZ ANTIN

La banque scandinave Nordea a fait état vendredi d'un large repli de son bénéfice net au deuxième trimestre. La performance a été affectée par une forte augmentation des pertes sur créances provoquée par l'épidémie de nouveau coronavirus.

Le bénéfice net s'est établi à 243 millions d'euros (259 millions de francs), contre 681 millions un an auparavant, un résultat plombé par des pertes sur créances qui ont été multipliées par plus de dix sur un an, pour atteindre 698 millions d'euros. «Les effets de Covid-19 sont devenus de plus en plus évidents au cours du deuxième trimestre et la pandémie continue de toucher gravement les personnes, les entreprises et les sociétés», a noté le directeur général de la banque Frank Vang-Jensen, cité dans le rapport.

Nordea, qui avait déjà vu sa perte nette sur créances plus que tripler sur un an au premier trimestre – à 154 millions d'euros, dont 120 millions d'euros pour couvrir l'augmentation «probable» des pertes – les a évalués à 310 millions d'euros pour le 2e trimestre. «En outre, nous avons constitué des provisions supplémentaires (...) de 388 millions d'euros», a précisé la banque.

Au cours du dernier trimestre, les coûts d'exploitation ont reculé de 8% et le ratio coûts/revenus s'est affiché en baisse, à 52%. Nordea vise un ratio de 50% en 2022. Son produit net bancaire s'est affiché en retrait de 2% sur la même période, à 2,1 milliards d'euros.

Pour 2020, Nordea table sur une baisse des coûts, inférieurs à 4,7 milliards d'euros, conforme aux prévisions précédemment annoncées. Dans le même temps, le groupe, qui n'avait fourni aucune prévision sur ses pertes sur créances pour 2020, précise que leur total «sera inférieur à 1 milliard d'euros» pour l'ensemble de l'année.

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