Le mastodonte pharmaceutique Novartis assure avoir observé en étude clinique de phase III une supériorité pour l'heure non quantifiée de son traitement anticholestérol Leqvio (inclisiran) tant par rapport à un placebo que par rapport à l'ézétimibe, commercialisé de longue date par l'américain Merck et soumis à concurrence de versions génériques.
Le volet V-Mono s'inscrit dans le cadre du porgramme Victorion, évaluant l'efficacité du Leqvio pour la prévention de l'athérosclérose, une maladie cardiovasculaire se manifestant par l'accumulation de dépôts de graisse sur les parois des artères, sur pas moins de 60'000 patients.
Si Novartis ne détaille pour l'heure pas l'ampleur de la réduction observée des lipoprotéines de faible densité transporteuses de cholestérol, il promet dans son communiqué mercredi de partager des données récoltées avec les régulateurs et de les présenter lors de congrès médicaux à venir.
L'inclisiran est tombé dans l'escarcelle de Novartis par le truchement du rachat début 2020 de son développeur new jersiais The Medicines Company, pour près de 10 milliards de dollars (à peine moins en francs à l'époque). Le traitement est arrivé sur le marché en 2021.