Marché du travail OIT: plus de 40 dirigeants attendus à Genève

ATS

28.5.2019 - 13:55

Le président de la Confédération Ueli Maurer ne pourra célébrer les 100 ans de l'OIT à Genève parce qu'il doit participer au G20 des finances au Japon (archives).
Le président de la Confédération Ueli Maurer ne pourra célébrer les 100 ans de l'OIT à Genève parce qu'il doit participer au G20 des finances au Japon (archives).
Source: KEYSTONE/PETER SCHNEIDER

Les 100 ans de l'OIT seront célébrés en juin à Genève par des dizaines de dirigeants dont Emmanuel Macron, Angela Merkel ou Recep Tayyip Erdogan. La Suisse, qui va présider la Conférence, n'enverra pas le président de la Confédération Ueli Maurer, en voyage au Japon.

Au total, 45 chefs d'Etat et de gouvernement ont pour le moment confirmé leur participation, selon l'Organisation internationale du travail (OIT). Seule la moitié a été dévoilée dans une liste diffusée lundi en fin de journée.

Le directeur général Guy Ryder et le conseiller fédéral Alain Berset interviendront le 10 juin dans la matinée à l'ouverture de cette Conférence du centenaire qui doit durer 12 jours. Le président italien Sergio Mattarella sera le premier dirigeant à s'exprimer dans l'après-midi juste avant son homologue turc. M. Macron, le Premier ministre russe Dmitri Medvedev et la chancelière allemande suivront le 11 juin dans la matinée.

Alors que, sauf surprise, l'ambassadeur suisse Jean-Jacques Elmiger présidera la conférence, Berne ne sera pas représenté par M. Maurer. Il ne faut pas pour autant y voir un manque d'intérêt du président de la Confédération pour le multilatéralisme, ont dit à Keystone-ATS des sources convergentes. Il sera retenu au Japon pour le G20 des ministres des finances, puis des rencontres bilatérales.

Deux conseillers fédéraux

M. Maurer doit notamment assister à une réunion cruciale, entre autres sur les questions de fiscalité, pour la Suisse qui ne pouvait envoyer quelqu'un d'autre, explique l'une des sources. Le conseiller fédéral Guy Parmelin viendra quant à lui faire un discours le 18 juin sur l'avenir du travail, à la veille du second segment des discours des chefs d'Etat et de gouvernement.

Outre une déclaration sur l'engagement de l'OIT sur la justice sociale pour l'avenir du monde du travail, la Suisse soutiendra une possible convention et une recommandation en matière de violence et de harcèlement dans le monde du travail. La délégation gouvernementale sera dirigée par le chef de la Direction du travail du Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) Boris Zürcher.

Celle des employeurs sera emmenée par le directeur général de la Fédération des entreprises romandes (FER) Blaise Matthey et celle des travailleurs par le secrétaire général de l'Union syndicale suisse (USS) Luca Cirigliano. Au total, près de 5800 personnes doivent participer à ces discussions.

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