Stans
Les premiers clients ayant passé commande du jet d'affaires PC-24 de Pilatus peuvent se réjouir. Le fabricant aéronautique nidwaldien prévoit d'obtenir en décembre les homologations de la part des autorités de l'aviation civile européenne et américaine.
L'Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) et son pendant américain l'Agence fédérale américaine de l'aviation (FAA) coordonnent leurs procédures en matière d'homologation, a précisé vendredi à l'ats Oscar Schwenk, le président du conseil d'administration de Pilatus. L'entreprise sise à Stans y travaille depuis trois - quatre ans et quasiment toutes les exigences ont été remplies.
A la lumière des échanges avec l'EASA et la FAA, le premier jet d'affaires à réaction de Pilatus devrait obtenir sa certification en décembre. Au cours des quatre prochaines semaines, l'avionneur nidwaldien poursuivra les vols d'essai avec les trois prototypes, avant que les ingénieurs ne rédigent et présentent leurs rapports.
Jusqu'à présent, les prototypes du PC-24 ont accompli 1250 vols, accumulant près de 2000 heures de vol. M. Schwenk a précisé que Pilatus ne souhaitait pas recevoir de certifications assorties de limitations.
Carnet de commandes complet
La livraison des premiers exemplaires des 84 appareils commandés interviendra encore avant la fin de l'année. Depuis septembre, Pilatus a mis en place un service clients en mesure de répondre à la clientèle 24 heures sur 24.
Le carnet de commandes pour le biréacteur d'affaires est déjà complet et aucun nouvel appareil ne sera disponible avant fin 2019. La Confédération a passé commande d'un exemplaire, lequel viendra remplacer le Cessna Citation 560 Excel, de l'avionneur américain Cessna, en service depuis près de 15 ans.
La clientèle du PC-24 comprend des opérateurs de flottes aériennes, mais aussi des particuliers de stature internationale comme Peter Brabeck, ancien président du groupe alimentaire vaudois Nestlé, pour n'en citer qu'un, Conseil fédéral mis à part évidemment.
Le dernier joyau de Pilatus se distingue notamment par son aptitude à atterrir sur des distances plus courtes et sur tous les types de pistes. L'appareil, surnommé le premier "Super Versatile Jet" et dont le prix est fixé à quelque 9 millions de francs, peut voler à une vitesse maximale de 787 km/h et dispose d'un rayon d'action de 3610 km avec quatre passagers.
Retour à la page d'accueil