Le groupe bancaire Syz est parvenu à renverser la vapeur l'année dernière, retrouvant un léger bénéfice après deux années de pertes causées par une restructuration et la cession de la gamme de fonds Oyster. Toutes les lignes de métier de l'établissement genevois sont désormais rentables sur le plan opérationnel.
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06.04.2022, 08:54
06.04.2022, 09:21
ATS
Le bénéfice net s'est inscrit à 1,3 million de francs, à comparer à la perte de 8,2 millions enregistrée en 2020, indique mercredi le groupe. La masse sous gestion s'est inscrite à 27,6 milliards de francs, soit une croissance de 6% sur un an. Dans son communiqué, le groupe genevois ne détaille pas les entrées nettes d'argent.
La collecte a cependant profité du rachat du gestionnaire zurichois BHA Partners, à hauteur d'environ un milliard de francs. Syz a néanmoins bénéficié d'une «légère» croissance organique de ses volumes, indique à AWP le directeur général Eric Syz. Les recettes globales, pour leur part, ont progressé de 4,3%.
Depuis le début de l'année, les afflux nets d'argent à l'échelle du groupe sont positifs, précise Eric Syz, sans toutefois s'aventurer sur le terrain des perspectives chiffrées. Les affaires en Russie et en Ukraine représentent une part «anecdotique» de l'activité du groupe, assure le cofondateur de l'établissement.