Conjoncture Regain d'optimisme pour l'économie suisse

ATS

12.12.2019 - 07:59

En matière d'emploi, les économistes fédéraux s'attendent à ce que le taux de chômage atteigne 2,3% cette année, 2,4% l'exercice suivant et 2,6% en 2021 (archives).
En matière d'emploi, les économistes fédéraux s'attendent à ce que le taux de chômage atteigne 2,3% cette année, 2,4% l'exercice suivant et 2,6% en 2021 (archives).
Source: KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER

Le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) a très légèrement relevé ses projections de croissance pour cette année, dans un contexte conjoncturel mondial pourtant morose. Le produit intérieur brut (PIB) helvétique devrait ensuite rebondir.

Les experts du Seco s'attendent à ce que le PIB augmente de 0,9% cette année, après avoir pronostiqué en septembre une croissance limitée à +0,8%, selon un communiqué publié jeudi. En 2018, la Suisse avait enregistré une croissance de 2,8%.

Si les attentes en matière de consommation des ménages (+1,0% au lieu de +1,1%) et de dépenses publiques (stables à +1,1%) n'ont quasiment pas été ajustées, celles concernant les investissements dans les biens d'équipement ont été relevées à +0,6%, au lieu de +0,2% dans les précédentes estimations.

Les exportations devraient également afficher une meilleure performance qu'initialement escompté, avec une hausse de 2,8%, contre +2,3% précédemment.

En 2020, le PIB devrait nettement accélérer et augmenter de 1,7%, un taux de croissance stable comparé aux prévisions de septembre. Et en 2021, la conjoncture suisse devrait afficher une progression de 1,2%, selon les nouvelles projections du Seco.

«Tant son accélération en 2020 que son ralentissement en 2021 s'expliquent toutefois par l'effet de grandes manifestations sportives, qui ont peu d'influence sur la conjoncture», a nuancé le Seco. Selon les spécialistes, «la dynamique conjoncturelle de base devrait être sensiblement la même en 2020 qu'en 2019, avant de regagner quelque peu en vigueur en 2021».

En matière d'emploi, les économistes fédéraux s'attendent à ce que le taux de chômage atteigne 2,3% cette année, 2,4% l'exercice suivant et 2,6% en 2021. La hausse graduelle du taux de sans emploi s'explique par l'effet de décalage du ralentissement économique sur le marché du travail.

Les perspectives en matière d'inflation sont toujours très faibles, avec une accélération des prix de 0,4% en 2019, d'à peine 0,1% en 2020 et de 0,4% en 2021, enlevant tout risque de pression inflationniste.

Retour à la page d'accueil