Dans la tourmente, Thyssenkrupp a vu son bénéfice net chuter durant l'exercice décalé 2017/18. La performance reflète des difficultés opérationnelles et une enquête anticartel, alors que le conglomérat doit s'attaquer à une coûteuse restructuration.
Sur l'exercice sous revue, le bénéfice net s'est inscrit à 60 millions d'euros (67,3 millions de francs), dégringolant de 78% par rapport à 2016/2017 à périmètre comparable, soit hors effets comptables liés à la cession de Steel Americas. Le chiffre d'affaires a cependant progressé de 3%, à 42,7 milliards d'euros.
"L'année écoulée était palpitante et pleine de défis", commente le patron du groupe, Guido Kerkhoff, cité dans le communiqué. Thyssenkrupp a comptabilisé des "provisions de risques" en raison d'une enquête anticartel des autorités allemandes, et a dû faire face à une série de difficultés opérationnelles.
Sa division d'installations industrielles a particulièrement souffert de dépenses supplémentaires dans le cadre de certains contrats. Ces derniers se sont soldés sur une perte opérationnelle de 255 millions d'euros dans cette branche, un recul de 366 millions d'euros sur un an.
Coûts en hausse
Des coûts plus élevés des matières premières ont également pesé sur le résultat, note le groupe rhénan, qui avait abaissé deux fois en un an, en juillet et début novembre, ses prévisions. Thyssenkrupp, sous la pression d'actionnaires activistes, avait annoncé fin septembre un projet de scission du conglomérat en deux groupes, qui doit coûter plusieurs centaines de millions d'euros, affirme le groupe, sans plus de précisions.
L'entreprise espère boucler cette restructuration au cours de l'exercice 2018/2019. Ces coûts devraient cependant être "largement compensés" par une hausse du résultat opérationnel et par des effets positifs de la fusion de ses activités sidérurgiques en Europe avec le pôle européen du géant indien Tata, détaille Thyssenkrupp.
L'opération visant à contrer la déferlante de l'acier chinois et à devenir le numéro deux européen derrière ArcelorMittal avait viré au psychodrame, entraînant la démission en juillet du patron, Heinrich Hiesinger et du président du conseil de surveillance, Ulrich Lehner, défenseurs de l'unité du conglomérat. Le rapprochement fait l'objet d'une enquête approfondie de la Commission européenne.
Lara Fabian évoque le désordre alimentaire qui lui a gâché ses jeunes années
La chanteuse, qui vient de sortir son nouvel album, «Je suis là», a enfin surmonté ses démons.
02.12.2024
Liam Payne sous l'influence de drogues au moment de sa mort
L'autopsie partielle a révélé la présence dans l'ex-membre du boys band One Direction de «cocaïne rose», un mélange de drogues contenant notamment de la méthamphétamine, de la kétamine et de la MDMA.
22.10.2024
Un médecin légiste belge star des librairies et des réseaux sociaux
Philippe Boxho est devenu célèbre en racontant son métier, sans fard et avec désinvolture.
17.10.2024
Lara Fabian évoque le désordre alimentaire qui lui a gâché ses jeunes années
Liam Payne sous l'influence de drogues au moment de sa mort
Un médecin légiste belge star des librairies et des réseaux sociaux