Conjoncture Repli du PIB de 6,7% attendu en 2020

ATS

23.4.2020 - 15:00

En raison des mesures prises par Berne pour freiner l'expansion de l'épidémie du coronavirus, les experts du Seco, qui ont procédé à une actualisation extraordinaire de leurs prévisions, tablent sur un taux de chômage à 3,9% en moyenne annuelle (archives).
En raison des mesures prises par Berne pour freiner l'expansion de l'épidémie du coronavirus, les experts du Seco, qui ont procédé à une actualisation extraordinaire de leurs prévisions, tablent sur un taux de chômage à 3,9% en moyenne annuelle (archives).
Source: KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER

Le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) a révisé jeudi en très forte baisse ses prévisions de PIB. Corrigée des événements sportifs, l'économie suisse devrait reculer de 6,7%, contre -1,5% en mars, soit le ralentissement le plus marqué depuis 1975.

En raison des mesures prises par Berne pour freiner l'expansion de l'épidémie du coronavirus, les experts du Seco, qui ont procédé à une actualisation extraordinaire de leurs prévisions, tablent sur un taux de chômage à 3,9% en moyenne annuelle.

Le Seco précise que plusieurs entreprises ont dû réduire voire même interrompre leurs activités commerciales, comme dans les secteurs de l'hôtellerie-restauration, du commerce de détail ou de la culture et des loisirs. Il en résulte une contraction brutale de la production et des dépenses de consommation des ménages.

Avec la détérioration rapide du contexte international, les chaînes d'approvisionnement globalisées sont elles aussi en partie en souffrance, d'où une contraction majeure du PIB au premier semestre 2020.

Timide reprise en 2021

Pour 2021, le Seco anticipe une reprise timide, marquée par un rebond de 5,2%, contre 3,3% anticipé en mars (ajusté des événements sportifs). Le chômage est aussi attendu en hausse, à 4,1%, contre 3,0% en mars.

Mais cette reprise ne se concrétisera que «pour autant que l'assouplissement progressif des mesures sanitaires se poursuive, que de nouvelles vagues pandémiques de grande ampleur réclamant des mesures restrictives comparables ne déferlent pas et que les effets de second tour, qui pourraient prendre la forme de licenciements, de défaillances en matière de crédit et de faillites d'entreprises, restent limités».

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