Des passagers de Ryanair au Royaume-Uni pourraient subir quelques perturbations jeudi et vendredi après un appel à la grève de pilotes au Royaume-Uni, mais la compagnie assurait jeudi matin que son plan de vol restait inchangé.
Les pilotes membres du syndicat britannique Balpa ont voté des arrêts de travail pour ce jeudi et vendredi, ainsi que pour la période du 2 au 4 septembre. Les revendications portent notamment sur les salaires, les retraites et les prestations de maternité.
Ryanair a toutefois souligné que le mouvement n'entraînait que peu de perturbations, avec tout au plus des retards et quelques changements de vol. «Grâce au travail et au volontarisme remarquable de la vaste majorité de nos pilotes basés au Royaume-Uni, Ryanair prévoit de tenir en entier son programme de vol depuis et vers le Royaume-Uni jeudi et vendredi», a expliqué le groupe.
La compagnie irlandaise à bas coût a tenté de faire bloquer ce mouvement par la justice britannique, mais la Haute Cour de Londres a rejeté le recours de Ryanair mercredi en fin de journée.
La justice a en revanche bloqué la grève en Irlande, où un arrêt de travail était prévu aussi par des pilotes de Ryanair ces jeudi et vendredi. Saisie par Ryanair, la Haute Cour de Dublin a estimé que ce mouvement social devait être «bloqué».
La compagnie a fait valoir durant l'audience qu'une grève ne pouvait être menée avant qu'une procédure de médiation n'arrive à son terme, estimant de plus que le vote du syndicat Forsa en faveur de la grève avait été précipité et sans demande très précise.
Ryanair est, dans le même temps, confronté depuis mercredi, et pour cinq jours, à une grève du personnel de cabine au Portugal, qui n'entraînait que de légers retards après la mise en place d'un service minimum décrété par le gouvernement portugais.
Une autre grève de dix jours du personnel de cabine se profile en outre pour septembre en Espagne, afin de protester contre des fermetures prévues de bases aéroportuaires.
Ryanair doit faire face à ces mouvements sociaux après avoir annoncé fin juillet son intention de supprimer 900 emplois sur ses quelque 13.000 salariés. Le groupe entend fermer des bases cet hiver et à l'été 2020 à cause des reports de livraison du Boeing 737 MAX, dont la flotte est clouée au sol après deux accidents.
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